Portalis Frédéric
Note partagée | Portalis Frédéric
Homme d'affaires. Né en France et l'aîné de la fratrie. Participa à la société commerciale "Portalis Frères y Cia." (avec son frère Charles), qui a commencé ses activités principalement dans le domaine des importations et des exportations, puis alla sur le terrain de la finance et de l'investissement industriel. L'entreprise se consacra à l'exportation de la laine argentine et l'importation de produits manufacturés français. Elle s'occupa aussi d'importation de produits en provenance du Brésil et du Paraguay. Portalis a participé à la mise en place de trois emprunts de la province de Buenos Aires et un autre à Santa Fe.
Il était l'une des figures typiques qui représentait à l'époque les capitaux étrangers dans le pays. En 1878, le gouverneur de Santa Fe Portalis intéressés à Harteneck frères et frères. Et Renner pour constituer l'industrie connue comme Compania de Tierras, Maderas y Ferrocarriles La Forestal Ltda. en 1906 et en 1914 "La Forestal". Il a fondé la banque française de Rio de la Plata.
Traduit de :
Las inversiones francesas en la Argentina, 1880-1920; Ivlaria Ines Fernandez
Quelques cas illustrent la multiplicité des activités, majeures ou modestes, par lesquelles les français marquèrent l'Argentine. Songeons par exemple au rôle que joua dans le développement agricole du pays cette très importante entreprise qu'a été Le Forestal du Chaco. Tout a commencé par les droits de coupe sur une dizaine de lieues carrées de forêt concédées au baron Frédéric Portalis, arrière-petit-fils du célèbre juriste qui avait été chargé par Napoléon de la rédaction du Code civil. Dans la même région, d'autres exploitants se virent attribuer eux aussi des droits sur des surfaces considérables. Or sur ce territoite prolifère une espèce qui allait révéler tout son intérêt économique, le quebracho. Cet arbre est très riche en tanin et il ouvrait alors de grandes perspectives à l'industrie des peaux. Associés à des exploitants allemands, les Portalis fondèrent en 1902 la société Forestal du Chaco qui prit une expansion considérable. Détenant des droits sur 270 lieues de forêt vierge (chaque lieue carrée représente 2500 hectares), la société dégagea des profits considérables. Elle prit une dimension industrielle de premier plan, disposant de ses propres chemins de fer et de ses bateaux. Odina Sturzenegger-Benoist,
L’Argentine, Paris, Karthala, 2006 |
Dernière modification | 8 septembre 2015 – 18:50:11 par : Alain |
Prénom(s) | Nom de famille | Sosa | Naissance | Lieu | Décès | Âge | Lieu | Dernière modification | ||||||||
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Cyr Jean Marie Camille « Charles » PORTALIS | 28 juillet 1864 | 159 | , Saint Cyr sur Mer, 83270, Var, FRANCE | 0 | 28 août 1938 | 85 | 74 | , Biarritz, 64200, Pyrénées-Atlantiques, FRANCE | 9 septembre 2015 - 06:20:01 | M | YES | Y100 | ||||
Gabriel, Adrien, « Frédéric » PORTALIS | 21 novembre 1855 | 168 | 1er, Paris, 75001, Paris, FRANCE | 0 | 16 novembre 1922 | 101 | 66 | , Buenos Aires, , , ARGENTINE | 9 septembre 2015 - 06:13:32 | M | YES | YES | ||||
Jules, Claude, Marie PORTALIS | 17 juin 1852 | 171 | 1er, Paris, 75001, Paris, FRANCE | 0 | 27 avril 1889 | 135 | 36 | , Buenos Aires, , , ARGENTINE | 27 janvier 2016 - 11:00:28 | M | YES | YES |