Généalogie de la famille Portalis

Victor Delacour

Victor, Marc, Henri DELACOURÂge : 37 ans18261864

Nom
Victor, Marc, Henri DELACOUR
Prénom(s)
Victor, Marc, Henri
Nom de famille
DELACOUR
Naissance 5 juillet 1826
Publication : http://www.culture.gouv.fr/documentation/leonore/leonore.htm
Diplômeoui

Note : Major de l'école Polytechnique
MariageWilhelmine, Julie, Adrienne, Albertine PORTALISAfficher cette famille
17 janvier 1860 (Âge 33 ans)
Naissance d’une fille
#1
Adrienne « Estelle » Josèphe Wilhelmine DELACOUR
25 septembre 1860 (Âge 34 ans)
Détails de la citation : BMS de La Ciotat, naissances 1860, registre en ligne
Naissance d’une fille
#2
Adrienne Joséphine « Juliette » Wilhelmine DELACOUR
30 octobre 1861 (Âge 35 ans)
Détails de la citation : BMS de La Ciotat, registre en ligne.
Naissance d’un fils
#3
Celestin DELACOUR

Note :
Aucune source attestant de l'individu ? Pas sur la Ciotat > 65 Pas sur St Cyr même période
Profession
ingénieur de la marine

Employeur : Messageries Nationales à la Ciotat.
Note :
Elève de l'Ecole Polytechnique en 1844, et du génie maritime en 1846, il est nommé, en 1848, sous ingénieur de 3ème classe puis, cinq ans plus tard, sous-ingénieur de 1ère classe. C’est à cette époque que l'ingénieur Dupuy de Lôme le recommande au choix de la Compagnie des Messageries Impériales pour le poste d’ingénieur en chef des ateliers. On le nomme peu après directeur des travaux. A dater de ce moment s'ouvre sa période d’ingénieur maritime.. Delacour y fait ses preuves, et les nombreux steamers construits sur ses plans et sa direction sont un témoignage non équivoque de ses connaissances et de son mérite. Durant ses dix années de carrière à La Ciotat, il conçut et dirigea la construction de prés de 23 navires. Nous pouvons citer « le Danube » qui lui valut, en 1855, la croix de la Légion d’Honneur, « le Cydnus », « le Phase » (paquebot coulé dans les Bouches de Bonifacio, qui grâce à lui, fut remis à flot après un sauvetage difficile). Citons encore « la Néva », « l’Hermus », « le Pausilippe », « le Quirina » et les grands paquebots qui devaient ouvrir le premier service transatlantique français : « la Guienne », « la Navarre », « l’Estramadure », « le Béarn ».. Le 10 septembre 1860, La Ciotat était en fête : on lançait, en présence de l’Empereur et de l’Impératrice, le pionnier d’un nouveau service français : « l’Impératrice ». M. Delacour y présidait et inaugurait ainsi la série des constructions destinées aux mers de Chine. Se furent : « le Cambodge », « le Donai », « le Tigre », puis « l’Alphée », « l’Erimanthe », « le Dupleix », « le Labourdonnais », « le Meinam » et enfin « le Péluse », « le Moaris » et « le Saïd ». L’homme qui avait concouru à la création aussi rapide de cette ligne fut nommé, en 1862, lors du premier départ pour la Chine, officier de la Légion d’Honneur. Tout cela témoigne des qualités de Delacour comme ingénieur. Mais sur le plan social, cet homme, chef de ces 3500 ouvriers réunis dans les ateliers de La Ciotat, méritait autant d’éloges. Delacour fut en effet à l’origine de la construction de la première cité ouvrière de France : créée en 1855-1858, la cité Notre-Dame-des-Victoires s’étendait sur près de 21.000 m2 et pouvait accueillir près de 800 personnes. C’est surtout parmi cette population ouvrière que Delacour laissa, lors de sa disparition, les plus profonds regrets. Sa carrière fut en effet brutalement écourtée par la maladie, il avait à peine trente huit ans quand il décéde, en 1864. A Marseille, tous les paquebots des Messageries ancrés dans le port mirent leur pavillon en berne et leurs vergues en croix en signe de deuil. Des obsèques grandioses eurent lieu à La Ciotat en présence de l’ensemble du personnel du chantier. Les ouvriers feront ériger, par souscription publique, un monument à la mémoire de l’ingénieur. Il sera édifié au centre de la cité ouvrière dont il fut le créateur.
Le Danube
Le Danube

Note :
Maquette au 1/5 réalisée pour l'exposition universelle de 1855, actuellement visible au musée de la Chambre de Commerce et d 'Industrie de Marseille
Note :
Document de l'Encyclopédie de Messageries Maritimes : http://www.messageries-maritimes.org/p1mm.htm

Domicile
Note : Victor Delacour fit construire la villa d'Arcy, à la Ciotat, dans le quartier des Céléstins.



Distinction
Officier de l'ordre de la Légion d'Honneur
25 octobre 1862 (Âge 36 ans)

Publication : http://www.culture.gouv.fr/documentation/leonore/leonore.htm
Décès 22 juin 1864 (Âge 37 ans)
Note : Mention sur décret officier LH
Famille avec les parents - Afficher cette famille
père
mère
lui
Famille avec Wilhelmine, Julie, Adrienne, Albertine PORTALIS - Afficher cette famille
lui
épouse
Mariage : 17 janvier 1860, Paris, 75001, Paris, FRANCE
21 mois
fille
fils
fille

NaissanceBase Leonore - Dossier Victor Delacour
Publication : http://www.culture.gouv.fr/documentation/leonore/leonore.htm
MariageAD75 - Registre V4E 5, Acte de mariages 1er arrt, Delacour-Portalis
DistinctionBase Leonore - Dossier Victor Delacour
Publication : http://www.culture.gouv.fr/documentation/leonore/leonore.htm
Diplôme
Major de l'école Polytechnique
Profession
Elève de l'Ecole Polytechnique en 1844, et du génie maritime en 1846, il est nommé, en 1848, sous ingénieur de 3ème classe puis, cinq ans plus tard, sous-ingénieur de 1ère classe. C’est à cette époque que l'ingénieur Dupuy de Lôme le recommande au choix de la Compagnie des Messageries Impériales pour le poste d’ingénieur en chef des ateliers. On le nomme peu après directeur des travaux. A dater de ce moment s'ouvre sa période d’ingénieur maritime.. Delacour y fait ses preuves, et les nombreux steamers construits sur ses plans et sa direction sont un témoignage non équivoque de ses connaissances et de son mérite. Durant ses dix années de carrière à La Ciotat, il conçut et dirigea la construction de prés de 23 navires. Nous pouvons citer « le Danube » qui lui valut, en 1855, la croix de la Légion d’Honneur, « le Cydnus », « le Phase » (paquebot coulé dans les Bouches de Bonifacio, qui grâce à lui, fut remis à flot après un sauvetage difficile). Citons encore « la Néva », « l’Hermus », « le Pausilippe », « le Quirina » et les grands paquebots qui devaient ouvrir le premier service transatlantique français : « la Guienne », « la Navarre », « l’Estramadure », « le Béarn ».. Le 10 septembre 1860, La Ciotat était en fête : on lançait, en présence de l’Empereur et de l’Impératrice, le pionnier d’un nouveau service français : « l’Impératrice ». M. Delacour y présidait et inaugurait ainsi la série des constructions destinées aux mers de Chine. Se furent : « le Cambodge », « le Donai », « le Tigre », puis « l’Alphée », « l’Erimanthe », « le Dupleix », « le Labourdonnais », « le Meinam » et enfin « le Péluse », « le Moaris » et « le Saïd ». L’homme qui avait concouru à la création aussi rapide de cette ligne fut nommé, en 1862, lors du premier départ pour la Chine, officier de la Légion d’Honneur. Tout cela témoigne des qualités de Delacour comme ingénieur. Mais sur le plan social, cet homme, chef de ces 3500 ouvriers réunis dans les ateliers de La Ciotat, méritait autant d’éloges. Delacour fut en effet à l’origine de la construction de la première cité ouvrière de France : créée en 1855-1858, la cité Notre-Dame-des-Victoires s’étendait sur près de 21.000 m2 et pouvait accueillir près de 800 personnes. C’est surtout parmi cette population ouvrière que Delacour laissa, lors de sa disparition, les plus profonds regrets. Sa carrière fut en effet brutalement écourtée par la maladie, il avait à peine trente huit ans quand il décéde, en 1864. A Marseille, tous les paquebots des Messageries ancrés dans le port mirent leur pavillon en berne et leurs vergues en croix en signe de deuil. Des obsèques grandioses eurent lieu à La Ciotat en présence de l’ensemble du personnel du chantier. Les ouvriers feront ériger, par souscription publique, un monument à la mémoire de l’ingénieur. Il sera édifié au centre de la cité ouvrière dont il fut le créateur.
Domicile
Victor Delacour fit construire la villa d'Arcy, à la Ciotat, dans le quartier des Céléstins.
Décès
Mention sur décret officier LH
Note
LA CITE OUVRIERE NOTRE DAME DES VICTOIRES, LA CIOTAT La reprise des chantiers par les Messageries Nationales en 1851 va relancer l'activité de construction des navires à La Ciotat. L'embauche est massive et déborde vite le plan local. De nombreux ouvriers viennent des chantiers ferroviaires, des chantiers navals et des arsenaux voisins pour être embauchés. Une population croissante d'immigrés les complètent rapidement, venant de toute l'Europe: Italiens, Sardes, Siciliens, Espagnols et même: Suisses, Belges et de rares Autrichiens. Souvent venus seuls et célibataires, les familles se complètent ensuite: on fait venir père, frères, cousins et amis. Cette population autrefois mouvante, car dépendante d'un travail rare et précaire, va commencer à vouloir se fixer à la Ciotat, profitant de la formidable réussite industrielle des chantiers. L'hébergement de tout ce petit monde va vite poser problème, débordant vite les capacités locales: hôtels , pensions, auberges (pourtant très nombreux à cette époque), chambres chez l'habitant, sont vite débordées. La Compagnie des Messageries le comprend vite et c'est l'ingénieur DELACOUR qui, prenant en main la direction de la construction de 1853 à 1856, sera à l'origine de la construction de la Cité Ouvrière. Etablie sur les terrains hachetés par les Messageries, elle viendra se bâtir, de 1854 à 1858, à proximité des ateliers et comportera 24 maisons de 8 logements. La cité Notre-Dame-des Victoires s'étend sur près de 21.000 m2 et doit pouvoir accueillir près de 800 personnes. Elle est conçue d'après les principes de l'habitat mulhousien : 24 maisons à étage placées au centre d'un jardin, divisées en huit appartements et construites autour d'une vaste allée centrale plantée d'arbres. Les logements des maisons de 1ère catégorie comprennent quatre pièces, deux chambres, une cuisine et un débarras, plus, un jardin de 10 m2, soit une surface totale de 55,70 m2 ; ceux des maisons de 2ème catégorie ont une organisation analogue mais n'ont qu'une surface de 37,70 m2 et ne disposent d'aucun jardin. Le montant des loyers varie entre 6 et 8,30 francs par mois suivant le logement. A l'origine, la Compagnie des Messageries Impériales avait aussi prévu d'acheter un second terrain pour permettre aux employés et aux contremaîtres d'y construire leur propre maison mais le projet restera sans suite : la cité Notre-Dame-des-Victoires demeurera une cité ouvrière. Le décès prématuré de Delacour amènera les ciotadens à ériger par souscription générale un monument à sa mémoire au milieu de la cité. La cité ouvrière fut démolie en 1975-1976 pour les besoins d'extention de l'ex-C.N.C. Destruction rendue inutile par l'arrêt de l'activité des chantiers..
ProfessionLe DanubeLe Danube
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Dimensions de l’image : 1 143 × 810 pixels
Taille du fichier : 128 Ko
Type : Photo
Note :
Maquette au 1/5 réalisée pour l'exposition universelle de 1855, actuellement visible au musée de la Chambre de Commerce et d 'Industrie de Marseille
Note :
Document de l'Encyclopédie de Messageries Maritimes : http://www.messageries-maritimes.org/p1mm.htm
DomicileLa villa d'ArcyLa villa d'Arcy
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Dimensions de l’image : 765 × 512 pixels
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Type : Photo
DomicileLa villa d'ArcyLa villa d'Arcy
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Type : Photo
DomicileLa villa d'ArcyLa villa d'Arcy
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Dimensions de l’image : 765 × 512 pixels
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Type : Photo
DomicileWilhelmine Delacour, née Portalis à la villa d'ArcyWilhelmine Delacour, née Portalis à la villa d'Arcy
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Dimensions de l’image : 1 044 × 996 pixels
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Type : Photo
Objet médiaVictor DelacourVictor Delacour
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Objet médiaLa cité ouvrière Notre Dame des Victoires, La CiotatLa cité ouvrière Notre Dame des Victoires, La Ciotat
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Objet médiaLa cité ouvrière Notre Dame des Victoires, La CiotatLa cité ouvrière Notre Dame des Victoires, La Ciotat
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Note : Fête à la cité.
Objet médiaBuste de Victor DelacourBuste de Victor Delacour
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Dimensions de l’image : 384 × 512 pixels
Taille du fichier : 32 Ko
Type : Photo
Note : Le monument en hommage à Victor Delacour (1825-1864), directeur des constructions navales de La Ciotat à la suite de Dupuy de Lôme ; philantrope, il construit la cité ouvrière entre 1854 et 1856 ; le buste surmontait une fontaine monumentale placée au centre de la cité ouvrière ; inauguré le 16 décembre 1866, le buste a été payé par souscription par le personnel des ateliers et chantiers en reconnaissance envers leur directeur ; en 1975 la cité ouvrière est démolie et le monument démonté, seul le buste subsiste de l'ancien monument.