Généalogie de la famille Portalis

Pierre Teilhard de Chardin (1881-1955)

Pierre Marie Joseph TEILHARD de CHARDINÂge : 73 ans18811955

Nom
Pierre Marie Joseph TEILHARD de CHARDIN
Prénom(s)
Pierre Marie Joseph
Nom de famille
TEILHARD de CHARDIN
Naissance 1 mai 1881 36 27
Décès du grand-père maternelPaul Victor Alberic de DOMPIERRE d'HORNOY
12 janvier 1896 (Âge 14 ans)
Décès du pèreAlexandre Victor TEILHARD de CHARDIN
1932 (Âge 50 ans)

Décès de la mèreBerthe Adèle de DOMPIERRE d'HORNOY
1936 (Âge 54 ans)

Profession
Paléontologue, géologue; Théologien, philosophe, prêtre jésuite

Note :
Né le 1er mai 1881 en Auvergne, au château de Sarcenat, Pierre Teilhard de Chardin est le quatrième enfant d’une famille catholique de onze enfants. Entré au collège jésuite de Mongré, à Villefranche-sur-Saône en 1892, il obtient un baccalauréat de philosophie en 1897. Il commence alors un parcours religieux en intégrant le noviciat des jésuites d’Aix en Provence en 1899, et il est ordonné prêtre douze ans plus tard, en 1911 à Hastings, dans le Sussex; les jeunes étudiants jésuites ayant dû s'exiler en Angleterre sous la 3ème République. Entre temps, il passe trois années en Egypte de 1905 à 1908 pour accomplir "sa Régence" en enseignant la physique et la chimie. En 1912, il rejoint le laboratoire de paléontologie du Muséum d'Histoire Naturelle de Paris, sous la direction du professeur Marcellin Boule, où il fait ses premiers pas de chercheur en paléontologie humaine en travaillant sur des fouilles à Altamira en Espagne. Mais c’est bientôt la guerre et Teilhard est mobilisé en décembre 1914, comme infirmier - brancardier dans un régiment de tirailleurs marocains. De retour à Paris, il reprend des études à la Sorbonne et obtient trois licences de sciences naturelles : géologie, botanique et zoologie. Devenu maître de conférence à l’Institut catholique de Paris, il passe son doctorat en 1922 avec une thèse " Les Mammifères de l’Eocène inférieur français et leurs gisements". 1923, marque un tournant dans la vie de Teilhard car c'est son premier contact avec la Chine, où il résidera ensuite plus de vingt ans entre 1926 et 1946. C'est lors de ce premier voyage, pendant un séjour en Mongolie dans le désert des Ordos, en 1923, que Teilhard écrira le texte mystique "La Messe sur le Monde". En 1931, il participe à la fameuse Croisière Jaune Haardt-Citroën. Les années "chinoises" de cet infatigable globe-trotter sont particulièrement riches du point de vue de ses recherches en géologie et en paléontologie. Il étudie l'histoire des Mammifères de la Chine du Nord et collabore étroitement aux fouilles de Choukoutien, où il découvre les preuves que l'Homme de Pékin, le Sinanthrope – un Homo erectus – est faber, c'est-à-dire qu'il pratiquait la taille des pierres et connaissait l'usage du feu. Ce voyage en Chine, sera de plus, le premier d’une longue série qui le mènera en Ethiopie, en Inde, en Birmanie et à Java. En 1937, Teilhard reçut au congrès de Philadelphie, la médaille Mendel en reconnaissance de ses travaux de paléontologie humaine. Puis fonde en 1940, l'Institut de Géobiologie à Pékin qui éditera une revue scientifique très régulièrement. Teilhard revient définitivement en France en 1946. A partir de 1951, Teilhard s'installe à New York, mais il se rend encore plusieurs fois en Afrique du Sud pour participer aux fouilles des gisements d'Australopithèques. Constatant que l'Afrique est le seul continent à présenter une "collection" complète des différents niveaux d'industrie lithique, il émet alors l'hypothèse, confirmée actuellement, d'une origine africaine de l'homme. A son retour d'Afrique, il se rendra aux Etats Unis et y restera définitivement, accueilli dans les bureaux de la Wenner-Gren Foundation, à New-York. C'est là qu'il s'éteindra à l'âge de soixante-quatorze ans, suite à une crise cardiaque, le jour de Pâques, le 10 avril 1955. Si Teilhard a été reconnu internationalement par ses pairs scientifiques qui l'élirent à l'Académie des Sciences en 1950, il a entretenu toute sa vie avec les autorités religieuses romaines des relations plus conflictuelles. Sa pensée philosophique, alliant science et foi et reposant sur une conception globale de la place de l'Homme dans l'univers, a dérangé et aucun de ses livres, en dehors des publications purement scientifiques, n'a été édités de son vivant. Ils seront tous publiés à titre posthume grâce au travail de sa secrétaire Jeanne MORTIER qui créera La Fondation Pierre Teilhard de Chardin en 1964, Teilhard lui ayant légué par testament tous ses écrits non scientifiques en 1951. Source : Extrait de l'ouvrage de Claude CUENOT - "Teilhard de Chardin" - Coll. Écrivains de toujours, Éd. du Seuil, 1962.
Décès 10 avril 1955 (Âge 73 ans)
Famille avec les parents - Afficher cette famille
père
mère
Mariage : 17 mai 1875, Fourdrinoy, 80310, Somme, FRANCE
6 ans
lui
Pierre Teilhard de Chardin (1881-1955)Pierre Marie Joseph TEILHARD de CHARDIN
Naissance : 1 mai 1881 36 27Chateau de Sarcenat, Orcines, 63870, Puy-de-Dôme, FRANCE
Décès : 10 avril 1955, New York, , , ETATS-UNIS

Profession
Né le 1er mai 1881 en Auvergne, au château de Sarcenat, Pierre Teilhard de Chardin est le quatrième enfant d’une famille catholique de onze enfants. Entré au collège jésuite de Mongré, à Villefranche-sur-Saône en 1892, il obtient un baccalauréat de philosophie en 1897. Il commence alors un parcours religieux en intégrant le noviciat des jésuites d’Aix en Provence en 1899, et il est ordonné prêtre douze ans plus tard, en 1911 à Hastings, dans le Sussex; les jeunes étudiants jésuites ayant dû s'exiler en Angleterre sous la 3ème République. Entre temps, il passe trois années en Egypte de 1905 à 1908 pour accomplir "sa Régence" en enseignant la physique et la chimie. En 1912, il rejoint le laboratoire de paléontologie du Muséum d'Histoire Naturelle de Paris, sous la direction du professeur Marcellin Boule, où il fait ses premiers pas de chercheur en paléontologie humaine en travaillant sur des fouilles à Altamira en Espagne. Mais c’est bientôt la guerre et Teilhard est mobilisé en décembre 1914, comme infirmier - brancardier dans un régiment de tirailleurs marocains. De retour à Paris, il reprend des études à la Sorbonne et obtient trois licences de sciences naturelles : géologie, botanique et zoologie. Devenu maître de conférence à l’Institut catholique de Paris, il passe son doctorat en 1922 avec une thèse " Les Mammifères de l’Eocène inférieur français et leurs gisements". 1923, marque un tournant dans la vie de Teilhard car c'est son premier contact avec la Chine, où il résidera ensuite plus de vingt ans entre 1926 et 1946. C'est lors de ce premier voyage, pendant un séjour en Mongolie dans le désert des Ordos, en 1923, que Teilhard écrira le texte mystique "La Messe sur le Monde". En 1931, il participe à la fameuse Croisière Jaune Haardt-Citroën. Les années "chinoises" de cet infatigable globe-trotter sont particulièrement riches du point de vue de ses recherches en géologie et en paléontologie. Il étudie l'histoire des Mammifères de la Chine du Nord et collabore étroitement aux fouilles de Choukoutien, où il découvre les preuves que l'Homme de Pékin, le Sinanthrope – un Homo erectus – est faber, c'est-à-dire qu'il pratiquait la taille des pierres et connaissait l'usage du feu. Ce voyage en Chine, sera de plus, le premier d’une longue série qui le mènera en Ethiopie, en Inde, en Birmanie et à Java. En 1937, Teilhard reçut au congrès de Philadelphie, la médaille Mendel en reconnaissance de ses travaux de paléontologie humaine. Puis fonde en 1940, l'Institut de Géobiologie à Pékin qui éditera une revue scientifique très régulièrement. Teilhard revient définitivement en France en 1946. A partir de 1951, Teilhard s'installe à New York, mais il se rend encore plusieurs fois en Afrique du Sud pour participer aux fouilles des gisements d'Australopithèques. Constatant que l'Afrique est le seul continent à présenter une "collection" complète des différents niveaux d'industrie lithique, il émet alors l'hypothèse, confirmée actuellement, d'une origine africaine de l'homme. A son retour d'Afrique, il se rendra aux Etats Unis et y restera définitivement, accueilli dans les bureaux de la Wenner-Gren Foundation, à New-York. C'est là qu'il s'éteindra à l'âge de soixante-quatorze ans, suite à une crise cardiaque, le jour de Pâques, le 10 avril 1955. Si Teilhard a été reconnu internationalement par ses pairs scientifiques qui l'élirent à l'Académie des Sciences en 1950, il a entretenu toute sa vie avec les autorités religieuses romaines des relations plus conflictuelles. Sa pensée philosophique, alliant science et foi et reposant sur une conception globale de la place de l'Homme dans l'univers, a dérangé et aucun de ses livres, en dehors des publications purement scientifiques, n'a été édités de son vivant. Ils seront tous publiés à titre posthume grâce au travail de sa secrétaire Jeanne MORTIER qui créera La Fondation Pierre Teilhard de Chardin en 1964, Teilhard lui ayant légué par testament tous ses écrits non scientifiques en 1951. Source : Extrait de l'ouvrage de Claude CUENOT - "Teilhard de Chardin" - Coll. Écrivains de toujours, Éd. du Seuil, 1962.
Objet médiaPierre Teilhard de Chardin (1881-1955)Pierre Teilhard de Chardin (1881-1955)
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Dimensions de l’image : 1 151 × 1 200 pixels
Taille du fichier : 220 Ko
Image principale : oui
Note : Document Fondation Teilhard de Chardin
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Dimensions de l’image : 805 × 453 pixels
Taille du fichier : 108 Ko
Type : Photo
Note : La Croisière jaune, entre Beyrouth et Pékin en 1931-1932. De gauche à droite : le lieutenant de vaisseau Point, chef du groupe Chine, l'ingénieur Brull et le père Teilhard de Chardin à Ouroumqi. Crédits photo : © Roger-