Généalogie de la famille Portalis

Joseph-Jérome Simeon (1749-1842)

Joseph-Jérome SIMEONÂge : 92 ans17491842

Nom
Joseph-Jérome SIMEON
Préfixe du nom
comte
Prénom(s)
Joseph-Jérome
Nom de famille
SIMEON
Naissance 30 septembre 1749 32 29
Naissance d’un frèreAndré SIMEON
1751 (Âge 15 mois)

Naissance d’une sœurMarguerite, Françoise SIMEON
24 février 1752 (Âge 2 ans)
Adresse : Paroisse de la Madeleine
Détails de la citation : BMS Aix-en-Provence
Mariage religieuxMadeleine-Françoise GARCINAfficher cette famille
1 septembre 1778 (Âge 28 ans)
Source : AD13
Naissance d’un fils
#1
Joseph Henri SIMEON
15 juillet 1779 (Âge 29 ans)
Source : AD13
Détails de la citation : Relevé Généabank
Décès d’un filsJoseph Henri SIMEON
7 mars 1780 (Âge 30 ans)
Source : AD13
Détails de la citation : Relevé Généabank
Naissance d’un fils
#2
Joseph-Balthazar SIMEON
6 janvier 1781 (Âge 31 ans)
Naissance d’un fils
#3
Bernard Raymond Sextius SIMEON
20 mai 1783 (Âge 33 ans)
Source : AD13
Détails de la citation : Relevé Généabank
Naissance d’une fille
#4
Eléonore Magdeleine Sexte SIMEON
10 avril 1784 (Âge 34 ans)
Source : AD13
Détails de la citation : Relevé Généabank
Naissance d’un fils
#5
Camille Henri SIMEON
2 juillet 1786 (Âge 36 ans)
Source : AD13
Détails de la citation : Relevé Généabank
Naissance d’une fille
#6
Antoinette Françoise Philippine SIMEON
18 janvier 1788 (Âge 38 ans)
Détails de la citation : BMS Aix en Provence, registre en ligne
Décès du pèreJoseph-Sextius SIMEON
6 avril 1788 (Âge 38 ans)
Décès de la mèreMarie BRESSIER
18 novembre 1788 (Âge 39 ans)
Mariage d’un enfantJoseph-Balthazar SIMEONAntoinette-Adèle de PREVERAUD de POMBRETONAfficher cette famille
30 octobre 1802 (Âge 53 ans)
Décès d’une sœurMarguerite, Françoise SIMEON
25 août 1813 (Âge 63 ans)
Détails de la citation : Registre E_NUM_GEN_225
Texte :
... est décédée en la principale maison de campagne de cette commune appartenant à Monsieur le Comte Portalis son fils ainé ...
Profession
Avocat, homme politique

Note : Avocat puis titulaire d’une chaire de droit à l’Université d’Aix, Joseph-Jérôme Siméon (1749-1842) fut d’abord spectateur de la Révolution dans le Midi, puis il prit une part active à l’insurrection contre la Convention. Mis hors-la-loi en 1793, il passa en Italie, d’où il revint après la chute de Robespierre pour être député des Bouches-du-Rhône au Conseil des Cinq-Cents, dont il devint ensuite secrétaire, puis président. Il s’opposa personnellement aux soldats d’Augereau venus sur ordre du Directoire empêcher une réunion du Conseil, et il s’exila volontairement à l’île d’Oléron. Après le 18 Brumaire, rappelé aux affaires par le Premier Consul, il siégea au Tribunat et travailla à l’élaboration du Code civil avec son beau-frère Portalis, futur ministre des Cultes de l’Empire, et à celle du Concordat. Il devint conseiller d’Etat en 1804. L’Empereur le fit nommer en 1807 ministre de la Justice et de l’Intérieur du gouvernement du roi Jérôme en Westphalie. Il occupa cette fonction jusqu'à la dissolution du royaume en 1813, en étant également membre du Conseil de régence et président du Conseil d’Etat de Westphalie. Appelé à la préfecture du Nord en 1814 par Louis XVIII, il représenta les Bouches-du-Rhône à la Chambre des représentants pendant les Cent-Jours, puis à la “ chambre introuvable ” de la Seconde Restauration. Nommé à nouveau conseiller d’Etat, il reçut la charge d’inspecteur général des écoles de droit (1819), devint sous-secrétaire d’Etat à la Justice (1820). Ministre de l’Intérieur dans le second gouvernement Richelieu (1820-1821), il fut créé pair de France (1821) et nommé ministre d’Etat. Rallié à Louis-Philippe en 1830, il retrouva la Chambre des pairs et fut nommé membre de la section de législation de l’Académie des sciences morales et politiques. Appelé à la présidence de la Cour des comptes en 1837, il s’éteignit à l’âge de 93 ans. Il a laissé divers Mémoires et publié un Choix de discours et d’opinions.
Domicile
Adresse : Rue de la Plate-Forme ou du Grand-Boulevard
Note partagée :
Cette rue, la plus belle du quartier de Ville-Neuve, est, en même temps, une de celles qui offrent le plus de souvenirs biographiques et quelques traits historiques que nous allons rappeler. C'est là que sont nés : M. le comte Siméon (Joseph-Jérôme), avocat, assesseur d'Aix en 1783 et 1784 ; successivement député au conseil des Cinq-Cents qu'il présidait à la fatale époque du 18 fructidor, etc., etc ... Savant homme d'Etat, jurisconsulte profond, orateur distingué, sa statue en pied sera placée incessamment, par décision du gouvernement, au palais de justice d'Aix, avec celle de M. Portalis, son beau-frère, dont nous parlerons ailleurs. Le vicomte puis comte Siméon (Joseph-Balthazar), fils du précédent, que dès la plus tendre enfance nous comptions au nombre de nos plus chers amis. Longtemps attaché à la légation de France ou secrétaire d'ambassade au congrès de Lunéville, à Florence, à Rome et à Stuttgard ; de là, etc ... Les rues d'Aix par Roux-Alpheran, 1848
Décès 1842 (Âge 92 ans)
Titre
Comte, Pair de France

Famille avec les parents - Afficher cette famille
père
mère
Mariage : 7 janvier 1749paroisse St Sauveur, Aix en Provence, 13100, Bouches-du-Rhône, FRANCE
9 mois
lui
2 ans
frère plus jeune
14 mois
sœur plus jeune
frère
sœur
sœur plus jeune
Famille avec Madeleine-Françoise GARCIN - Afficher cette famille
lui
épouse
Mariage : 1 septembre 1778Sainte Madeleine, Aix en Provence, 13100, Bouches-du-Rhône, FRANCE
10 mois
fils
Joseph Henri SIMEON
Naissance : 15 juillet 1779 29, Aix en Provence, 13100, Bouches-du-Rhône, FRANCE
Décès : 7 mars 1780, Aix en Provence, 13100, Bouches-du-Rhône, FRANCE
18 mois
fils
Joseph-Balthazar SIMEON
Naissance : 6 janvier 1781 31, Aix en Provence, 13100, Bouches-du-Rhône, FRANCE
Décès : 14 septembre 1846, Dieppe, 76200, Seine-Maritime, FRANCE
2 ans
fils
11 mois
fille
2 ans
fils
19 mois
fille

MariageAD13
Profession
Avocat puis titulaire d’une chaire de droit à l’Université d’Aix, Joseph-Jérôme Siméon (1749-1842) fut d’abord spectateur de la Révolution dans le Midi, puis il prit une part active à l’insurrection contre la Convention. Mis hors-la-loi en 1793, il passa en Italie, d’où il revint après la chute de Robespierre pour être député des Bouches-du-Rhône au Conseil des Cinq-Cents, dont il devint ensuite secrétaire, puis président. Il s’opposa personnellement aux soldats d’Augereau venus sur ordre du Directoire empêcher une réunion du Conseil, et il s’exila volontairement à l’île d’Oléron. Après le 18 Brumaire, rappelé aux affaires par le Premier Consul, il siégea au Tribunat et travailla à l’élaboration du Code civil avec son beau-frère Portalis, futur ministre des Cultes de l’Empire, et à celle du Concordat. Il devint conseiller d’Etat en 1804. L’Empereur le fit nommer en 1807 ministre de la Justice et de l’Intérieur du gouvernement du roi Jérôme en Westphalie. Il occupa cette fonction jusqu'à la dissolution du royaume en 1813, en étant également membre du Conseil de régence et président du Conseil d’Etat de Westphalie. Appelé à la préfecture du Nord en 1814 par Louis XVIII, il représenta les Bouches-du-Rhône à la Chambre des représentants pendant les Cent-Jours, puis à la “ chambre introuvable ” de la Seconde Restauration. Nommé à nouveau conseiller d’Etat, il reçut la charge d’inspecteur général des écoles de droit (1819), devint sous-secrétaire d’Etat à la Justice (1820). Ministre de l’Intérieur dans le second gouvernement Richelieu (1820-1821), il fut créé pair de France (1821) et nommé ministre d’Etat. Rallié à Louis-Philippe en 1830, il retrouva la Chambre des pairs et fut nommé membre de la section de législation de l’Académie des sciences morales et politiques. Appelé à la présidence de la Cour des comptes en 1837, il s’éteignit à l’âge de 93 ans. Il a laissé divers Mémoires et publié un Choix de discours et d’opinions.
Domicile
Cette rue, la plus belle du quartier de Ville-Neuve, est, en même temps, une de celles qui offrent le plus de souvenirs biographiques et quelques traits historiques que nous allons rappeler. C'est là que sont nés : M. le comte Siméon (Joseph-Jérôme), avocat, assesseur d'Aix en 1783 et 1784 ; successivement député au conseil des Cinq-Cents qu'il présidait à la fatale époque du 18 fructidor, etc., etc ... Savant homme d'Etat, jurisconsulte profond, orateur distingué, sa statue en pied sera placée incessamment, par décision du gouvernement, au palais de justice d'Aix, avec celle de M. Portalis, son beau-frère, dont nous parlerons ailleurs. Le vicomte puis comte Siméon (Joseph-Balthazar), fils du précédent, que dès la plus tendre enfance nous comptions au nombre de nos plus chers amis. Longtemps attaché à la légation de France ou secrétaire d'ambassade au congrès de Lunéville, à Florence, à Rome et à Stuttgard ; de là, etc ... Les rues d'Aix par Roux-Alpheran, 1848
Note
Avocat puis titulaire d'une chaire de droit à l'Université d'Aix, Joseph-Jérôme Siméon (1749-1842) fut d'abord spectateur de la Révolution dans le Midi, puis il prit une part active à l'insurrection contre la Convention. Mis hors-la-loi en 17 93, il passa en Italie, d'où il revint après la chute de Robespierre pour être député des Bouches-du-Rhône au Conseil des Cinq-Cents, dont il devint ensuite secrétaire, puis président. Il s'opposa personnellement aux soldats d'Augereau venus sur ordre du Directoire empêcher une réunion du Conseil, et il s'exila volontairement à l'île d'Oléron. Après le 18 Brumaire, rappelé aux affaires par le Premier Consul, il siégea au Tribunat et travailla à l'élaboration du Code civil avec son beau-frère Portalis, futur ministre des Cultes de l'Empire, et à celle du Concordat. Il devint conseiller d'Etat en 1804. L'Empereur le fit nommer en 1807 ministre de la Justice et de l'Intérieur du gouvernement du roi Jérôme en Westphalie. Il occupa cette fonction jusqu'à la dissolution du royaume en 1813, en étant également membre du Conseil de régence et président du Conseil d'Etat de Westphalie. Appelé à la préfecture du Nord en 1814 par Louis XVIII, il représenta les Bouches-du-Rhône à la Chambre des représentants pendant les Cent-Jours, puis à la " chambre introuvable " de la Seconde Restauration. Nommé à nouveau conseiller d'Etat, il reçut la charge d'inspecteur général des écoles de droit (1819), devint sous-secrétaire d'Etat à la Justice (1820). Ministre de l'Intérieur dans le second gouvernement Richelieu (1820-1821), il fut créé pair de France (1821) et nommé ministre d'Etat. Rallié à Louis-Philippe en 1830, il retrouva la Chambre des pairs et fut nommé membre de la section de législation de l'Académie des sciences morales et politiques. Appelé à la présidence de la Cour des comptes en 1837, il s'éteignit à l'âge de 93 ans. Il a laissé divers Mémoires et publié un Choix de discours et d'opinions.
Objet médiaJoseph-Jérome Simeon (1749-1842)Joseph-Jérome Simeon (1749-1842)
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Note : Document Phillippe Chatenoud