Généalogie de la famille Portalis

Joseph-Balthazar SIMEONÂge : 65 ans17811846

Nom
Joseph-Balthazar SIMEON
Prénom(s)
Joseph-Balthazar
Nom de famille
SIMEON
Naissance 6 janvier 1781 31
Naissance d’un frèreBernard Raymond Sextius SIMEON
20 mai 1783 (Âge 2 ans)
Source : AD13
Détails de la citation : Relevé Généabank
Naissance d’une sœurEléonore Magdeleine Sexte SIMEON
10 avril 1784 (Âge 3 ans)
Source : AD13
Détails de la citation : Relevé Généabank
Naissance d’un frèreCamille Henri SIMEON
2 juillet 1786 (Âge 5 ans)
Source : AD13
Détails de la citation : Relevé Généabank
Naissance d’une sœurAntoinette Françoise Philippine SIMEON
18 janvier 1788 (Âge 7 ans)
Détails de la citation : BMS Aix en Provence, registre en ligne
Décès du grand-père paternelJoseph-Sextius SIMEON
6 avril 1788 (Âge 7 ans)
Décès de la grand-mère paternelleMarie BRESSIER
18 novembre 1788 (Âge 7 ans)
MariageAntoinette-Adèle de PREVERAUD de POMBRETONAfficher cette famille
30 octobre 1802 (Âge 21 ans)
Naissance d’un fils
#1
Henri SIMEON
16 octobre 1803 (Âge 22 ans)
Mariage d’un enfantHenri SIMEONLouise-Camille SEILLIERESAfficher cette famille
25 juin 1827 (Âge 46 ans)

Profession
Conseiller d'Etat

Note :
Joseph-Balthazar Siméon (1781-1846) entra dans la carrière diplomatique sous les auspices de Talleyrand, d’abord en poste à Florence et à Rome, puis à Cassel auprès de son père qui le fit nommer chambellan. Il adhéra à la Restauration, fut préfet du Var, du Doubs, puis du Pas-de-Calais, et maître des requêtes au Conseil d’Etat (1821). Révoqué à cause de son libéralisme, il fut ensuite appelé au poste de directeur général des Beaux-Arts (1828). Pair de France sous Louis-Philippe en 1835, il fut aussi peintre, graveur, collectionneur. Il a laissé de nombreuses relations de ses voyages à travers l’Europe. Auditeur au Conseil d’Etat, préfet des Vosges, du Loiret, de la Somme, le fils de Joseph-Balthazar, Henri-Siméon (1803-1874) fut nommé en 1842 directeur général des manufactures de l’Etat et directeur des tabacs. Elu député des Vosges en 1843, représentant du Var en 1850, il adhéra au Coup d’Etat et fut nommé sénateur (1852). Président du Conseil de surveillance de la Caisse générale des chemins de fer, il fut impliqué dans le procès du banquier Mirès en 1861.
Domicile
Note partagée :
Cette rue, la plus belle du quartier de Ville-Neuve, est, en même temps, une de celles qui offrent le plus de souvenirs biographiques et quelques traits historiques que nous allons rappeler. C'est là que sont nés : M. le comte Siméon (Joseph-Jérôme), avocat, assesseur d'Aix en 1783 et 1784 ; successivement député au conseil des Cinq-Cents qu'il présidait à la fatale époque du 18 fructidor, etc., etc ... Savant homme d'Etat, jurisconsulte profond, orateur distingué, sa statue en pied sera placée incessamment, par décision du gouvernement, au palais de justice d'Aix, avec celle de M. Portalis, son beau-frère, dont nous parlerons ailleurs. Le vicomte puis comte Siméon (Joseph-Balthazar), fils du précédent, que dès la plus tendre enfance nous comptions au nombre de nos plus chers amis. Longtemps attaché à la légation de France ou secrétaire d'ambassade au congrès de Lunéville, à Florence, à Rome et à Stuttgard ; de là, etc ... Les rues d'Aix par Roux-Alpheran, 1848
Fait
Amitié avec François Marius Granet

Note :
Granet rencontra dans sa jeunesse Joseph-Balthazar Siméon, fils d'un professeur de droit. Siméon fit carrière sous l'empire et la royauté jusqu'à devenir ministre de l'Intérieur. Il protégeait Granet comme un fils ! Sous Fesch, il vint à Rome, comme premier secrétaire de légation. Et demeura à Rome jusqu'en 1806. De Stuttgart, où il poursuit sa carrière, Siméon demande à Granet "un livre de tous ses tableaux" ainsi qu'un "vire de vues de Rome". On peut pense que notre carnet (il s'agit d'un carnet de dessins dédicacé "Souvenir de Rome Granet à son ami Siméon"), resté dans la famille Siméon jusqu'à son acquisition par le musée, correspond à une telle demande. Musée Granet
Honors
Commandeur de la Légion d'honneur
31 mai 1837 (Âge 56 ans)

Décès du pèreJoseph-Jérome SIMEON
1842 (Âge 60 ans)
Décès 14 septembre 1846 (Âge 65 ans)
Famille avec les parents - Afficher cette famille
père
mère
Mariage : 1 septembre 1778Sainte Madeleine, Aix en Provence, 13100, Bouches-du-Rhône, FRANCE
10 mois
frère plus âgé
Joseph Henri SIMEON
Naissance : 15 juillet 1779 29, Aix en Provence, 13100, Bouches-du-Rhône, FRANCE
Décès : 7 mars 1780, Aix en Provence, 13100, Bouches-du-Rhône, FRANCE
18 mois
lui
Joseph-Balthazar SIMEON
Naissance : 6 janvier 1781 31, Aix en Provence, 13100, Bouches-du-Rhône, FRANCE
Décès : 14 septembre 1846, Dieppe, 76200, Seine-Maritime, FRANCE
2 ans
frère plus jeune
11 mois
sœur plus jeune
2 ans
frère plus jeune
19 mois
sœur plus jeune
Famille avec Antoinette-Adèle de PREVERAUD de POMBRETON - Afficher cette famille
lui
Joseph-Balthazar SIMEON
Naissance : 6 janvier 1781 31, Aix en Provence, 13100, Bouches-du-Rhône, FRANCE
Décès : 14 septembre 1846, Dieppe, 76200, Seine-Maritime, FRANCE
épouse
Mariage : 30 octobre 1802, Paris, 75, Paris, FRANCE
1 an
fils

NaissanceBL - Base Leonore, dossier Joseph-Balthazar Siméon
HonorsBL - Base Leonore, dossier Joseph-Balthazar Siméon
Profession
Joseph-Balthazar Siméon (1781-1846) entra dans la carrière diplomatique sous les auspices de Talleyrand, d’abord en poste à Florence et à Rome, puis à Cassel auprès de son père qui le fit nommer chambellan. Il adhéra à la Restauration, fut préfet du Var, du Doubs, puis du Pas-de-Calais, et maître des requêtes au Conseil d’Etat (1821). Révoqué à cause de son libéralisme, il fut ensuite appelé au poste de directeur général des Beaux-Arts (1828). Pair de France sous Louis-Philippe en 1835, il fut aussi peintre, graveur, collectionneur. Il a laissé de nombreuses relations de ses voyages à travers l’Europe. Auditeur au Conseil d’Etat, préfet des Vosges, du Loiret, de la Somme, le fils de Joseph-Balthazar, Henri-Siméon (1803-1874) fut nommé en 1842 directeur général des manufactures de l’Etat et directeur des tabacs. Elu député des Vosges en 1843, représentant du Var en 1850, il adhéra au Coup d’Etat et fut nommé sénateur (1852). Président du Conseil de surveillance de la Caisse générale des chemins de fer, il fut impliqué dans le procès du banquier Mirès en 1861.
Domicile
Cette rue, la plus belle du quartier de Ville-Neuve, est, en même temps, une de celles qui offrent le plus de souvenirs biographiques et quelques traits historiques que nous allons rappeler. C'est là que sont nés : M. le comte Siméon (Joseph-Jérôme), avocat, assesseur d'Aix en 1783 et 1784 ; successivement député au conseil des Cinq-Cents qu'il présidait à la fatale époque du 18 fructidor, etc., etc ... Savant homme d'Etat, jurisconsulte profond, orateur distingué, sa statue en pied sera placée incessamment, par décision du gouvernement, au palais de justice d'Aix, avec celle de M. Portalis, son beau-frère, dont nous parlerons ailleurs. Le vicomte puis comte Siméon (Joseph-Balthazar), fils du précédent, que dès la plus tendre enfance nous comptions au nombre de nos plus chers amis. Longtemps attaché à la légation de France ou secrétaire d'ambassade au congrès de Lunéville, à Florence, à Rome et à Stuttgard ; de là, etc ... Les rues d'Aix par Roux-Alpheran, 1848
Fait
Granet rencontra dans sa jeunesse Joseph-Balthazar Siméon, fils d'un professeur de droit. Siméon fit carrière sous l'empire et la royauté jusqu'à devenir ministre de l'Intérieur. Il protégeait Granet comme un fils ! Sous Fesch, il vint à Rome, comme premier secrétaire de légation. Et demeura à Rome jusqu'en 1806. De Stuttgart, où il poursuit sa carrière, Siméon demande à Granet "un livre de tous ses tableaux" ainsi qu'un "vire de vues de Rome". On peut pense que notre carnet (il s'agit d'un carnet de dessins dédicacé "Souvenir de Rome Granet à son ami Siméon"), resté dans la famille Siméon jusqu'à son acquisition par le musée, correspond à une telle demande. Musée Granet
Note
Joseph-Balthazar Siméon (1781-1846) entra dans la carrière diplomatique sous les auspices de Talleyrand. Secrétaire de Joseph Bonaparte au Congrès de Lunéville (1801), secrétaire de légation à Florence (1801) puis Rome (1805), il fut autorisé à entrer au service de Jérôme Bonaparte, roi de Wesphalie (21/9/1808), ministre plénipotentiaire du roide Wesphalie de 1808 à 1813. Il fut sans emploi sous la Première Restauration et les Cent-Jours. Il fut préfet du Var (1815), du Doubs (1818-sans suite), puis du Pas-de-Calais (1818). Maître des requêtes au Conseil d'Etat en 1821. Révoqué à cause de son libéralisme, il fut ensuite appelé au poste de directeur général des Beaux-Arts au ministère de l'Intérieur (1828) jusqu'a sa nomination comme Conseiller d'Etat en service ordinaire (1829), il fait valoir ses droits à la retraite en 1842. Pair de France sous Louis-Philippe en 1835, il fut aussi peintre, graveur, collectionneur. Il a laissé de nombreuses relations de ses voyages à travers l'Europe.