Généalogie de la famille Portalis

Joseph PORTALIS

Nom
Joseph PORTALIS
Prénom(s)
Joseph
Nom de famille
PORTALIS
Naissance d’un frèreAntoine Fortuné PORTALIS
1816
Note :
Les 6 enfants sont en vie lors de son décès en 1882. L'héritage comprend entre autres la filature de Btâter. La filature est dite maison 'Portalis frères', au nom de laquelle au moins Nicolas et Fortuné ont passé des actes.
Naissance d’une sœurMarie-Thérèse PORTALIS
3 juillet 1818
Décès du pèreJean PORTALIS
16 septembre 1828
Décès de la mèreFrançoise VITALY
4 avril 1836
Décès d’un frèreEtienne, Alexandre, PORTALIS
23 février 1850
Profession
Négociant, industriel

Note partagée : Les frères Portalis associés dans une maison de commerce à Alexandrie, ont fondé la première filature au Liban, vers 1840 (les dates divergent un peu suivant les sources),
Note partagée :
.../... En France, la sériculture traverse une période de prospérité sans précédent qui s'encadre exactement entre les années 1830 et 1854. Mais si forte est la demande lyonnaise qu'elle ne trouve pas à se satisfaire sur place. Par surcroît, les ravages causés par la pébrine font, en 1854, brusquement tomber la production des cocons du Midi. Quand celle-ci pourra se relever, grâce à l'invention du grainage cellulaire par Pasteur, les sériculteurs français se seront déjà tournés vers des activités moins aléatoires et le capital lyonnais, en pleine fièvre de spéculation, lancé à la conquête des marchés d'Orient et d'Extrême-Orient, ne comptera plus sur l'offre nationale. Tandis qu'en France la sériculture continuera de décliner, au Liban elle sera en progrès. C'est vers l'année 1845 que se montent les premières usines de filature du Liban. Filature seulement, Lyon ne se soucie point d'encourager hors de France le moulinage et le tissage. D'ailleurs les métiers à bras du pays suffisent aux besoins de la consommation locale. Tous ces établissements se placent sur les hauteurs moyennes du Meten et du Chouf, à quelques 800 oun 1000 mètres d'altitude, là où les invitent les conditions géographiques les plus adéquates : arrivées d'eau pures dépourvues de toute matière organique, proximité des réserves de combustible, présence d'une main-d'oeuvre déjà familiarisée avec les travaux de la soie, communications aisées avec Beyrouth et son port. A Bteter, en 1842, Nicolas Portalis fondait la filature à laquellle sa famille devait maintenir son nom attaché. Nanti de l'investiture des soyeux du Rhône et soutenu par les crédits de la banque lyonnaise Pirjantz et Michaud, il avait amené avec lui une quarantaine de fileuses de la Drôme. .../... Maurice Fevret, La sériculture au Liban.
Filatures de Btâter
Filatures de Btâter

Note :
Fondée en 1841 (un texte dit 1836) par Antoine Fortuné et ses frères (maison "Portalis frères"). Elles fut revendue en 1923 par leurs descendants.

Conduite d'un des Portalis
Anectode
30 juillet 1860

Courrier de la Drôme et de l'Ardèche
Courrier de la Drôme et de l'Ardèche

Note :
Numéro du 30 juillet 1860. Le journal publie régulièrement des informations sur le marché de la soie, et les soies de Syrie en font partie. A ce titre, les événements de cette région intéressent. Et les soies Portalis sont connues et même a priori appréciées. On ne peut pas savoir auquel des frères se rapporte cette anecdote (dont l'ampleur est peut-être un peu exagérée ?).

Décès d’un frèreAntoine Fortuné PORTALIS
9 février 1882
Note : Antoine Fortuné fut enterré au cimetière des latins à Beyrouth.
Décès d’un frèreNicolas PORTALIS
1891

Famille avec les parents - Afficher cette famille
père
mère
frère
frère
frère
lui
frère
3 ans
sœur

Profession
Les frères Portalis associés dans une maison de commerce à Alexandrie, ont fondé la première filature au Liban, vers 1840 (les dates divergent un peu suivant les sources),
Profession
.../... En France, la sériculture traverse une période de prospérité sans précédent qui s'encadre exactement entre les années 1830 et 1854. Mais si forte est la demande lyonnaise qu'elle ne trouve pas à se satisfaire sur place. Par surcroît, les ravages causés par la pébrine font, en 1854, brusquement tomber la production des cocons du Midi. Quand celle-ci pourra se relever, grâce à l'invention du grainage cellulaire par Pasteur, les sériculteurs français se seront déjà tournés vers des activités moins aléatoires et le capital lyonnais, en pleine fièvre de spéculation, lancé à la conquête des marchés d'Orient et d'Extrême-Orient, ne comptera plus sur l'offre nationale. Tandis qu'en France la sériculture continuera de décliner, au Liban elle sera en progrès. C'est vers l'année 1845 que se montent les premières usines de filature du Liban. Filature seulement, Lyon ne se soucie point d'encourager hors de France le moulinage et le tissage. D'ailleurs les métiers à bras du pays suffisent aux besoins de la consommation locale. Tous ces établissements se placent sur les hauteurs moyennes du Meten et du Chouf, à quelques 800 oun 1000 mètres d'altitude, là où les invitent les conditions géographiques les plus adéquates : arrivées d'eau pures dépourvues de toute matière organique, proximité des réserves de combustible, présence d'une main-d'oeuvre déjà familiarisée avec les travaux de la soie, communications aisées avec Beyrouth et son port. A Bteter, en 1842, Nicolas Portalis fondait la filature à laquellle sa famille devait maintenir son nom attaché. Nanti de l'investiture des soyeux du Rhône et soutenu par les crédits de la banque lyonnaise Pirjantz et Michaud, il avait amené avec lui une quarantaine de fileuses de la Drôme. .../... Maurice Fevret, La sériculture au Liban.
Note
Il aida son frère Nicolas dans ses affaires. Fut président de la première Société-de-Saint-Vincent-de-Paul (1863-1867) après son unification. Il décéda célibataire.
ProfessionFilatures de BtâterFilatures de Btâter
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Dimensions de l’image : 673 × 381 pixels
Taille du fichier : 65 Ko
Note :
Fondée en 1841 (un texte dit 1836) par Antoine Fortuné et ses frères (maison "Portalis frères"). Elles fut revendue en 1923 par leurs descendants.
Conduite d'un des PortalisCourrier de la Drôme et de l'ArdècheCourrier de la Drôme et de l'Ardèche
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Dimensions de l’image : 323 × 557 pixels
Taille du fichier : 250 Ko
Type : Photo
Note :
Numéro du 30 juillet 1860. Le journal publie régulièrement des informations sur le marché de la soie, et les soies de Syrie en font partie. A ce titre, les événements de cette région intéressent. Et les soies Portalis sont connues et même a priori appréciées. On ne peut pas savoir auquel des frères se rapporte cette anecdote (dont l'ampleur est peut-être un peu exagérée ?).