Généalogie de la famille Portalis

Jacques Blaise Segond (1758-1832), vers 1810

Jacques Marie Blaise - S.P. SEGONDÂge : 74 ans17581832

Nom
Jacques Marie Blaise - S.P. SEGOND
Prénom(s)
Jacques Marie Blaise - S.P.
Nom de famille
SEGOND
Naissance 3 février 1758 32 21
Baptême religieuxoui

Décès de la grand-mère paternelleIsabelle (Elisabeth) PORTALIS
7 juillet 1759 (Âge 17 mois)
Détails de la citation : BMS du Beausset, registre 1MIEC746
Naissance d’un frèreJean Hilarion SEGOND
24 juin 1761 (Âge 3 ans)
Naissance d’un frèreEtienne Julien SEGOND
29 avril 1763 (Âge 5 ans)
Profession
Major(USA),capitaine(Holl),major(Rus),lt-col(Fr),gal-major(Autr)

Événement

Note : Références: http://cincinnati-france.org /index.html
Baptême d’un frèreEtienne Julien SEGOND
30 avril 1763 (Âge 5 ans)
Texte :
.... le parrain a été sieur Etienne GANTEAUME, avocat en la cour, et la marraine Marianne BARTHELEMY .... Image du document: http://portalis.name/plogg2/?level=picture&id=170
Naissance d’une sœurGeneviève Rosaline SEGOND
2 janvier 1765 (Âge 6 ans)
Naissance d’un frèreLéonard Paulin SEGOND
6 novembre 1766 (Âge 8 ans)
Texte :
... le parrain a été noble Jacques Joqeph SEGOND de SEDERON et la marraine dame Madeleine Elisabeth SEGOND de SEDERON ... Image du document: http://portalis.name/plogg2/?level=picture&id=172
Naissance d’un frèreFélix Nicolas SEGOND
14 mars 1768 (Âge 10 ans)
Baptême d’un frèreFélix Nicolas SEGOND
14 mars 1768 (Âge 10 ans)
Note :
Parrain Nicolas Roch PORTALIS Conseiller du Roi Marraine Anne Françoise PORTALIS
Naissance d’une sœurMadeleine « Amélie » SEGOND
3 juillet 1769 (Âge 11 ans)
Baptême d’une sœurMadeleine « Amélie » SEGOND
4 juillet 1769 (Âge 11 ans)
Note :
- Parrain Jean Michel RIGOARD Chevalier de l'ordre de St Louis - Marraine Madeleine PAYAN PORTALIS
Naissance d’une sœurLouise S.P. SEGOND
estimé 1772 (Âge 13 ans)
Décès du pèreJoseph SEGOND
27 mars 1796 (Âge 38 ans)
Décès d’une sœurMadeleine « Amélie » SEGOND
13 avril 1812 (Âge 54 ans)
Décès de la mèreAnne Claire BAUMIER
30 août 1815 (Âge 57 ans)
Texte :
veuve
Décès d’un frèreEtienne Julien SEGOND
après 1829 (Âge 70 ans)

Décès 24 août 1832 (Âge 74 ans)
Sépultureoui

Famille avec les parents - Afficher cette famille
père
mère
Mariage : 26 août 1755Contrat du 25 / 08, Signes, 83870, Var, FRANCE
14 ans
sœur plus jeune
sœur
frère plus âgé
7 ans
frère plus jeune
5 ans
frère plus jeune
-10 ans
lui
Jacques Blaise Segond (1758-1832), vers 1810Jacques Marie Blaise - S.P. SEGOND
Naissance : 3 février 1758 32 21, Le Beausset, 83330, Var, FRANCE
Décès : 24 août 1832, Le Beausset, 83330, Var, FRANCE
9 ans
frère plus jeune
Léonard Paulin SEGOND
Naissance : 6 novembre 1766 40 30, Le Beausset, 83330, Var, FRANCE
Décès : 15 novembre 1835, Le Beausset, 83330, Var, FRANCE
6 ans
sœur plus jeune
Louise S.P. SEGOND
Naissance : estimé 1772 45 35, Le Beausset, 83330, Var, FRANCE
Décès : 8 septembre 1849, Le Beausset, 83330, Var, FRANCE
-11 ans
frère plus jeune
4 ans
sœur plus jeune

NaissanceAD83 - GG19 - Microfilm Mi 12 R2 - Fiches MIREUR
DécèsAD83 - 2 Mi 437 R1
Événement
Références: http://cincinnati-france.org /index.html
Note
Jacques Marie Blaise SEGOND est né au Beausset, le 3 Février 1758. Il est le fils aîné de Joseph et d'Anne Claire BAUMIER . Dans son ouvrage " La France moderne " volume concernant l'Ardèche -1908, Jules VILLAIN,lui attribue en outre le prénom d'Hilarion, qui n'a été retrouvé sur aucun autre document. On ne sait rien de ses études, sinon " qu'il prit bien jeune le métier des armes." En effet, on le trouve dès 1776, sous-lieutenant au Régiment de la Martinique, où il est entré par l'intermédiaire de son parent MARTELLI-CHAUTARD , qui commandait le régiment . (voir infra, les états de service du Colonel MARTELLI-CHAUTARD ) . Passé aux Etats-Unis en Juin 1777, il participe aux combats de la guerre d'indépendance sous les ordres du général ROCHAMBEAU; c'est ainsi qu'il combat à Brandywine, à Germantown, à Whitemarsh, à Valley-Forge, avec le grade de lieutenant. Nommé capitaine par le Congrès, le 22 Avril 1778, il sert dans la cavalerie du 3° bataillon de la "Continental Partisan Légion", sous les ordres du comte Casimir PULAWSKI. Le 15 Octobre 1778, il participe à une escarmouche contre un détachement anglais qui regagnait ses vaisseaux après avoir exterminé un poste d'infanterie de la légion à Little-Neck, dans le New-Jersey. En Février 1779, le capitaine de SEGOND reçoit l'ordre de joindre le major général Benjamin LINCOLN dans le département du sud.Arrivé à Charleston le 8 Mai 1779, il participe aux mesures de défense prises contre l'armée du général PREVOST, qui sauvent momentanément la ville . En Octobre, il sert , avec un détachement de sa légion, devant Savannah où il est blessé. Fait prisonnier, le 12 Mai 1780, à l'issue du siège de Charleston où il commandait sa Légion, il n'est échangé que le 26 Novembre 1782. En Septembre 1782, il écrit au général Edward HAND pour demander un poste de major dans larmée américaine... (lettre figurant dans les Archives de la Bibliothèque du Congrès à Washington ) Promu major, au titre des Etats-Unis, par résolution spéciale du Congrès du 30 Septembre 1783, il quitte le service américain le 3 Novembre suivant, décoré de l'Aigle de l'ordre de Cincinnnatus .( Dans son dossier, au service historique de l'armée de terre, figure son brevet de Major de cavalerie de l'armée des Etats-Unis -1783.) Rentré en Europe, il se fait admettre au service de la Hollande comme capitaine dans la légion de MAILLEBOIS, le 1er Avril 1785; il est promu lieutenant-colonel, dans le même corps, le 28 Mai 1788; son brevet de lieutenant-colonel hollandais figure également dans son dossier. Passé en Juin 1788, avec le même grade et avec le consentement du Roi de France, au service du Tsar de Russie, il sert tout d'abord comme premier major dans le Régiment de chevau-légers d'Ussun à compter du 1er Juillet, puis, dès le 1er Août, comme lieutenant-colonel dans le régiment de hussards d'Olviopol. Il continue de servir dans les armées du Tsar jusqu'à la fin de l'année 1790; en Mars 1791, le conseiller de légation de " sa Majesté impériale de toutes les Russies à la cour de France " lui délivre une attestation pour ses commissions de premier major et de lieutenant-colonel, qui figure également dans son dossier. A son retour en France, il est appelé au commandement du 9° bataillon de chasseurs des Cévennes, qui deviendra le 9° régiment d'infanterie légère, avec le grade de lieutenant-colonel, le 15 Septembre 1791; il est nommé chevalier de l'ordre de Saint-Louis, le 28 Octobre 1791. Promu colonel par un décret de l'assemblée législative qui embrigade les bataillons de chasseurs en 1792, il se bat dans l'armée républicaine à Jemmapes, le 6 Novembre 1792 ; il est, à la fin de cette même année 1792, nommé provisoirement maréchal de camp par le général DUMOURIEZ. Il combat, toujours sous les ordres du général DUMOURIEZ, le 18 Mars 179, à Neerwinden; mais , vaincu et relevé de son commandement par la Convention, DUMOURIEZ passe en Autriche, le 3 Avril 1793, avec un certain nombre de ses officiers, dont le chevalier de SEGOND. Fixé à Vienne, Jacques de SEGOND, obtient de l'Empereur d'Autriche une pension de 4.000 florins, au titre de général-major, le 6 Avril 1793 . Il n'a pas été employé dans l'armée autrichienne et n'a pas porté les armes contre les armées françaises. Sur un rapport favorable du maire du Beausset, Placide GAYRARD, le général de SEGOND est autorisé par l'Empereur à rentrer en France le 4 Décembre 1810 et à bénéficier du traitement de son grade; il est d'abord placé en résidencesurveillée à Paris, à l'hôtel des Américains, rue de RICHELIEU. Le 20 Octobre 1811, le sous-préfet de Toulon avise le maire du Beausset que des passeports ont été délivrés au sieur " Jacques de SEGOND" et à son domestique autrichien, un nommé Jean KIKLER, originaire de Vienne, pour se retirer au Beausset. Ils y arrivent le 12 Novembre 1811. Entretemps, le 13 Octobre 1811, il avait sollicité l'autorisation de porter " l'uniforme de général français, étant persuadé qu'il ne pourra continuer à paraître avec l'uniforme de général-major autrichien " ; il ne semble pas avoir obtenusatisfaction à ce moment-là, puiqu'il réitère sa demande , mais cette fois-ci au roi LOUIS XVIII, le 24 Septembre 1815. Malgré l'avis défavorable de certains fonctionnaires du ministère de la guerre, mettant en avant " les protestations dedévouement que Mr de SEGOND avait adressées à BONAPARTE, pour obtenir le droit de rentrer en France, " cette autorisation lui est accordée, le 26 Décembre 1815. Au Beausset, dès lors, Jacques de SEGOND, resté célibataire, mène une vie calme et bourgeoise. Il fait restaurer et embellir sa bastide de Marran, où il habite désormais, avec son fidèle domestique autrichien, Jean KIKLER, qu'ilverra mourir chez lui, le 25 Juillet 1823. Il semble avoir recueilli chez lui certains de ses neveux et nièces, enfants de sa soeur Madeleine et de Joseph ESPANET, orphelins après le décès de leurs parents; c'est au moins le cas de sa nièce Adèle ESPANET, puisqu'au mariage de cette dernière, le 9 Mai 1822, elle est présentée " domiciliée et demeurant au Beausset, chez Mr Jacques SEGOND, Général Major au service d'Autriche, de lui, ici présent , assistée et autorisée..." D'ailleurs, " ...Mr Jacques SEGOND,voulant témoigner à la future épouse, sa nièce, combien ce mariage lui est agréable, lui fait don , en nom et pour cause de mariage, de la somme de 7.200 francs..." Le 23 Septembre 1829, le Général fait son testament par devant Me FOUCARD, notaire à Ollioules: il lègue à ses frère et soeur Paulin et Louise SEGOND, la jouissance de tous ses biens. Il distrait de cette jouissance les fonds qu'il a laissés à Amsterdam et Vienne ... ainsi que les terres "qui m'ont été données par les Etats-Unis d'Amérique pour mes services militaires ", qu'il réserve à celui qu'il institue pour héritier universel, son petit neveu, Adolphe de SEGOND, baron de VAUBLANC, fils de son neveu germain Henri de SEGOND , tué au siège de Saragosse. Il institue des rentes au profit de se neveux et nièces ESPANET (enfants de sa jeune soeur Madeleine ). Enfin, il fonde , à perpétuité, en faveurde la commune du Beausset, une rente quinquennale de 300 francs, dont moitié sera donnée à un jeune cultivateur de 20 à 30 ans au plus, qui aura montré le plus de déférence et d'égards aux auteurs de ses jours et aux vieillards du pays; l'autre moitié devant revenir à la jeune fille de 15 à 20 ans au plus, qui sera jugée comme ayant les meilleures moeurs et qui aura aussi montré le plus de respect et d'égards à la vieillesse ... Le Général Jacques de SEGOND est décédé au Beausset, le 24 Août 1832. Notice biographique établie à partir : * des actes de l'état-civil du Beausset, conservés et microfilmés aux archives départementales du Var à Draguignan; * des minutes, retrouvées à Vals en Août 1998, du testament de Jacques de SEGOND, et du mariage d'Adèle ESPANET avec Paul FABRE; * du dossier d'officier général de Jacques de SEGOND , conservé au Service historique de l'armée de terre, à Vincennes; * de l'ouvrage " Histoire du Beausset " , de Jean GAVOT - Editions Jeanne LAFFITTE - Marseille 1976; * de l'ouvrage " Les Français sous les treize étoiles" , du Commandant André LASSERAY - Editions PROTAT Frères - Macon 1935; * du " Dictionnaire des officiers de l'armée royale qui ont combattu aux Etats-Unis d'Amérique" , du Capitaine BODINIER - S.H.A.T. 1982 . Philippe Chatenoud
Objet médiaJacques Blaise Segond (1758-1832), vers 1810Jacques Blaise Segond (1758-1832), vers 1810
Format : image/jpeg
Dimensions de l’image : 375 × 473 pixels
Taille du fichier : 29 Ko
Image principale : oui
Note :
Portrait par Innocent GOUBAUD – 1808 Document Phillippe Chatenoud