Généalogie de la famille Portalis

Hofmand, fils du lieutenant-général Christian Christoffer Greve H., baptisé le 2 octobre. 1745 dans la chapelle d'Orebygaard. Entré très jeune à la cour comme page de chambre, devint en 1764 adjudant de la cour avec le grade de junker de la cour et peu après junker de chambre. Avec le changement de trône en 1766 commence la courte partie de la vie de H. qui lie son nom à l'histoire de Christian VII ; , dit Reverdil, mais reconnaît son esprit et sa sociabilité, qui lui valurent bientôt la faveur du roi, et son pouvoir sur son seigneur se révéla déjà si fort à l'été 1767 qu'il put empêcher la participation de la reine au voyage du roi à Holstein. De retour chez lui, H. réussit à faire renvoyer Reverdil, et désormais la vie folle à laquelle le roi se livrait sous la direction de H. semble avoir d'abord prospéré ; les excès nocturnes les plus sauvages dans les maisons notoires, les bagarres avec les gardes et la foule, les scènes de coups entre le roi et H. dans les appartements du château remplissaient le temps. Avant la fin de l'année, le roi récompense son mentor en le nommant maréchal. L'influence de H. était maintenant extraordinaire, pire encore ; Car, malade du plaisir et frivole comme il l'était, il en profita pleinement à son avantage et au détriment du roi. Il réussit ainsi en 1768 à convaincre le roi d'entreprendre le voyage extrêmement coûteux à l'étranger, pour lequel Struensee était attaché à la Cour. Avant cela, H. reçut l'union parfaite ainsi que l'Ordre du Danebrog, et pendant le Voyage il fut nommé Grand maître de la garderobe avec le grade de Gehejmeraad. Afin de remédier à ses affaires tombées en ruine malgré les dons abondants du roi, H. épousa Christiane Stockfleth (née le 7 mai 1751), fille de l'administrateur paroissial Christian S. à Brahesholm, le 20 avril 1768 ; cependant, elle mourut très vite de la variole, le 12 mai s. A., et les 80 000 Rdl. qu'elle avait apportés à H., il les avait bientôt dilapidés. Une nouvelle bonne fête devait l'aider à se remettre sur pied, et après avoir courtisé en vain deux distinguées dames étrangères, il entra dans le 28 septembre. 1769 Mariage avec Juliane Sophie, la fille du comte Christian Conrad Danneskjold-Laurwigen, encore enfant (née le 17 janvier 1757). Le jour de son mariage, H. devint conseiller du Conseil privé, mais c'était la fin de son excellente période ; Le roi, qui s'était maintenant habitué à la compagnie de Struensee, s'ennuyait de celle de H. et lors d'un voyage à Holstein, que H. lui-même avait organisé pour divertir le roi, il reçut ses adieux de la main du roi en juillet 1770. à 2000 Rdl. en pension et a dû remettre l'engagement écrit qu'il s'était laissé donner au poste de maître de cérémonie. Malgré le scandale et la différence d'âge, le mariage de Holck et de la comtesse Laurvig fut heureux et c'est dans leur maison du Holstein que fut élevée Benedicte von Qualen, la future belle-fille de C.D.F. Reventlow. Le reste de sa vie jusqu'à sa mort, le 7 décembre. 1800, H. passa en silence, en partie dans sa ferme Eckhof, en partie à Bordesholm, après avoir obtenu en 1789 le poste de commissaire du comté pour les comtés de Kiel, Cronshagen et Bordesholm. Après le décès de sa seconde épouse, le 11 janvier. 1790, H. épousa une dame hanovrienne, Anne Elise v. Ende. Il est remarquable de voir H. dans ses vieux jours presque comme un patriarche de Bordesholm, aimé et honoré par sa famille et ses subordonnés, mais toujours nécessaire à ses créanciers. Il conserva jusqu'au bout sa frivolité, son humeur agréable et son amabilité dans les relations, et parvint encore à charmer ceux qui entraient en contact avec lui ; J. G. Rist, qui lui rendit visite au cours des dernières années de sa vie, le dépeint comme un type de cavalier complet issu des cours frivoles de Frédéric V et de Christian VII, un type qui commençait déjà à devenir rare à cette époque. H. a été jugé durement, mais probablement trop durement ; il n'y avait guère de méchanceté en lui, les principales caractéristiques de son caractère étaient une incroyable légèreté et une bonhomie sans bornes. Reverdil, Mémoires.