Généalogie de la famille Portalis

Portalis Auguste

Auguste, Melchior, Joseph, baron PORTALISÂge : 53 ans18011855

Nom
Auguste, Melchior, Joseph, baron PORTALIS
Prénom(s)
Auguste, Melchior, Joseph
Nom de famille
baron PORTALIS
Naissance 17 mars 1801 41 37
Note : Note sur acte de mariage
Décès d’un frèreCharles Jean-Baptiste Melchior PORTALIS
30 décembre 1802 (Âge 21 mois)
Détails de la citation : BMS La Cadière, registre 7 E 29/25
Texte :
Déclaré et enregistré à La Cadière en 1816
Décès de la mèreMarie Marguerite, Victoire « Miou » PORTALIS
14 janvier 1826 (Âge 24 ans)
Adresse : 11ème arrondissement ancien.
Détails de la citation : Fichiers alphabétiques des actes reconstitués, V3E/D 1220
MariageJeanne Claudine LIGERETAfficher cette famille
9 janvier 1827 (Âge 25 ans)
Détails de la citation : BMS Dijon, registre FRAD021_239
Décès d’une sœurMarie Joséphine PORTALIS
18 août 1833 (Âge 32 ans)
Détails de la citation : BMS de Montot, registre FRAD021_439
Note : Décède chez son frère Auguste
Profession
Homme politique, avocat, magistrat, procureur

Note :
Carrière : Employé au ministère de la Justice (Paris) le 15/08/1820 En qualité de Noticeur aux Archives. Réformé pour cause d'économie. Substitut (Meaux) le 27/03/1822 Démissionnaire le 17/03/1824 Juge (Seine) le 28/12/1828 Juge d'instruction (Seine) le 18/01/1829 Vice-président (Seine) le 25/11/1830 Conseiller (Paris) le 13/07/1837 Procureur général (Paris) le 25/02/1848 Démission le 17/06/1848 Source : Annuaire rétrospectif de la magistrature XIXe-XXe siècles (Jean-Claude Farcy)
Note :
Portalis Auguste-Joseph-Melchior, baron Député de 1831 à 1834 et de 1837 à 1842,représentant du peuple en 1848, né à la Ciotat le 18 mars 1801, mort à Plombières (Vosges) le 28 janvier 1855, fils du baron Portalis des Luchets, et neveu du premier président à la cour de Cassation, fut d'abord attaché comme rédacteur au ministère des Cultes. Nommé, en 1823, substitut du procureur du roi près le tribunal de Meaux, il fut destitué l'année suivante pour avoir soutenu la candidature de La Fayette. Il entra alors au barreau, mérita, en 1826, un prix de la Société de la morale chrétienne pour son "Mémoire sur la liberté des cultes", et, losrque son cousin, M. Portalis, fut nommé garde des sceaux, obtint la place de juge au tribunal de 1ere instance de la Seine. Nommé après la révolution de 1830, vice-président du tribunal de la Seine, grâce à la protection de Dupont de l'Eure, et, peu après, conseiller à la cour royale de Paris, il fut élu, le 5 juillet 1831, député du 2° collège du Var (Toulon), par 78 voix (157 votants, 232 inscrits), contre 72 à M. de Lamartine. Cette élection ayant été annulée, M. Portalis se représenta devant ses électeurs, le 8 septembre suivant, fut réélu par 84 voix (87 votants, 236 inscrits), prit place à l'extrême gauche, signa le "compte rendu" de l'opposition en 1832, et échoua, aux élections du 21 juin 1834, dans le 2° collège de la Seine-et-Marne (Meaux), avec 257 voix contre 316 à l'élu, M. Harrouard. Il rentra à la Chambre aux élections du 4 novembre 1837, nommé dans ce dernier arrondissement par 344 voix (675 votants, 851 inscrits), et fut réélu, le 2 mars 1839, par 395 voix (715 votants). Il continua de siéger à gauche, et vota pour les fortifications de Paris, pour les incompatibilités, pour l'adjonction des capacités, contre la dotation du duc de Nemours, contre le recensement. Les élections du 9 juillet 1842 ne lui furent pas favorables : il n'obtint que 389 voix contre 424 à l'élu, M. Lebobe. A la révolution de 1848, le gouvernement provisoire l'appela aux fonctions de procureur général près la cour de Paris; il fut chargé, en cette qualité, de l'instruction judiciaire sur les événements du 15 mai; mais ayant demandé à comprendre L. Blanc dans les poursuites, il fut désapprouvé par le ministre, et contraint de donner sa démission le 5 juin. Il avait été élu, le 23 avril 1848, représentant de la Seine-et-Marne à l'Assemblée constituante, le 5° sur 9, par 58,170 voix (81,011 votants, 96,947 inscrits). Vice-président de cette assemblée, il vota souvent avec la gauche, 'pour' le banissement de la famille d'Orléans, 'contre' les poursuites, 'contre' Caussidière, 'contre' l'abolition de la peine de mort, 'pour' l'incompatibilté des fonctions, 'pour' l'amendement Grévy, 'contre' la sanction de la constitution par le peuple, 'pour' l'ensemble de la constitution, 'contre' la proposition Rateau, 'contre' l'interdiction des clubs, 'contre' l'expédition de Rome; il combattit la politique de l'Elysée. Il échoua, dans le même département à l'élection partielle, du 6 juillet 1851, à l'Assemblée législative, en remplacement de M. Aubergé, décédé, avec 638 vois contre 22,979 à l'élu, M. Pepin-Lehalleur, monarchiste, 1448 voix au général Imbert-de-Saint-Amand, 753 à M. Henri de Greffülhe et 395 à M. Aug. Lauchet. Il renonça dès lors à la vie politique. On a de lui : « La liberté de conscience et le statut religieux » (1846).
Domicile 1833 (Âge 31 ans)
Note : Sa sœur Marie y décède en 1833
Naissance d’un fils
#1
Fernand, Jules, baron PORTALIS
19 juillet 1837 (Âge 36 ans)
Détails de la citation : Fichier alphabétique des actes reconstitués, registre V3E/N 1848
Décès du pèreDominique-Melchior Toussaints Ange « André » baron PORTALIS
11 septembre 1839 (Âge 38 ans)
Détails de la citation : Fichier alphabétique des actes reconstitués, registre V3E/D 1220
Naissance d’un fils
#2
Roger Melchior PORTALIS
22 janvier 1841 (Âge 39 ans)
Détails de la citation : Fichier alphabétique des actes reconstitués, registre V3E/N 1848
Événement
Mandats

Note :
Député de Seine-et-Marne, puis du Var : 05/07/1831 - 25/05/1834 : Var - Extrème gauche 04/11/1837 - 02/02/1839 : Seine-et-Marne - Gauche 02/03/1839 - 12/06/1842 : Seine-et-Marne - Gauche 23/04/1848 - 26/05/1849 : Seine-et-Marne - Gauche
Décès 28 janvier 1855 (Âge 53 ans)
Titre
baron

Note : Il fut investi à la mort de son père des titres de baron héréditaire avec majorat par arrété ministériel de 10 avril 1841.
Famille avec les parents - Afficher cette famille
père
mère
Mariage : 7 septembre 1784, La Cadière d'Azur, 83740, Var, FRANCE
3 ans
frère plus âgé
Charles Jean-Baptiste Melchior PORTALIS
Naissance : 25 mai 1787 27 24, La Cadière d'Azur, 83740, Var, FRANCE
Décès : 30 décembre 1802, Fort de France, 97200, Martinique, FRANCE
4 ans
sœur plus âgée
Marie Zoe PORTALIS
Naissance : 25 mai 1791 31 28, La Cadière d'Azur, 83740, Var, FRANCE
Décès : 24 août 1792Aix en Provence, 13100, Bouches-du-Rhône, FRANCE
10 ans
lui
-17 mois
sœur plus âgée
Famille avec Jeanne Claudine LIGERET - Afficher cette famille
lui
épouse
Mariage : 9 janvier 1827, Dijon, 21000, Côtes-d'Or, FRANCE
11 ans
fils
Chateau de Thielle, 1888Fernand, Jules, baron PORTALIS
Naissance : 19 juillet 1837 36 31, Paris, 75, Paris, FRANCE
Décès : 21 septembre 1909Chateau de Thielle, Gals, , Canton de Berne, SUISSE
4 ans
fils
Roger Portalis, (1841-1912), tableau d'Henri RegnaultRoger Melchior PORTALIS
Naissance : 22 janvier 1841 39 3510ème, Paris, 75010, Paris, FRANCE
Décès : 29 septembre 1912Chateau de Thielle, Gals, , Canton de Berne, SUISSE

NaissanceAD13 - BMS La Ciotat
MariageAD21 - Acte de mariage Portalis-Ligeret - 1827
Détails de la citation : BMS Dijon, registre FRAD021_239
Naissance
Note sur acte de mariage
Profession
Carrière : Employé au ministère de la Justice (Paris) le 15/08/1820 En qualité de Noticeur aux Archives. Réformé pour cause d'économie. Substitut (Meaux) le 27/03/1822 Démissionnaire le 17/03/1824 Juge (Seine) le 28/12/1828 Juge d'instruction (Seine) le 18/01/1829 Vice-président (Seine) le 25/11/1830 Conseiller (Paris) le 13/07/1837 Procureur général (Paris) le 25/02/1848 Démission le 17/06/1848 Source : Annuaire rétrospectif de la magistrature XIXe-XXe siècles (Jean-Claude Farcy)
Profession
Portalis Auguste-Joseph-Melchior, baron Député de 1831 à 1834 et de 1837 à 1842,représentant du peuple en 1848, né à la Ciotat le 18 mars 1801, mort à Plombières (Vosges) le 28 janvier 1855, fils du baron Portalis des Luchets, et neveu du premier président à la cour de Cassation, fut d'abord attaché comme rédacteur au ministère des Cultes. Nommé, en 1823, substitut du procureur du roi près le tribunal de Meaux, il fut destitué l'année suivante pour avoir soutenu la candidature de La Fayette. Il entra alors au barreau, mérita, en 1826, un prix de la Société de la morale chrétienne pour son "Mémoire sur la liberté des cultes", et, losrque son cousin, M. Portalis, fut nommé garde des sceaux, obtint la place de juge au tribunal de 1ere instance de la Seine. Nommé après la révolution de 1830, vice-président du tribunal de la Seine, grâce à la protection de Dupont de l'Eure, et, peu après, conseiller à la cour royale de Paris, il fut élu, le 5 juillet 1831, député du 2° collège du Var (Toulon), par 78 voix (157 votants, 232 inscrits), contre 72 à M. de Lamartine. Cette élection ayant été annulée, M. Portalis se représenta devant ses électeurs, le 8 septembre suivant, fut réélu par 84 voix (87 votants, 236 inscrits), prit place à l'extrême gauche, signa le "compte rendu" de l'opposition en 1832, et échoua, aux élections du 21 juin 1834, dans le 2° collège de la Seine-et-Marne (Meaux), avec 257 voix contre 316 à l'élu, M. Harrouard. Il rentra à la Chambre aux élections du 4 novembre 1837, nommé dans ce dernier arrondissement par 344 voix (675 votants, 851 inscrits), et fut réélu, le 2 mars 1839, par 395 voix (715 votants). Il continua de siéger à gauche, et vota pour les fortifications de Paris, pour les incompatibilités, pour l'adjonction des capacités, contre la dotation du duc de Nemours, contre le recensement. Les élections du 9 juillet 1842 ne lui furent pas favorables : il n'obtint que 389 voix contre 424 à l'élu, M. Lebobe. A la révolution de 1848, le gouvernement provisoire l'appela aux fonctions de procureur général près la cour de Paris; il fut chargé, en cette qualité, de l'instruction judiciaire sur les événements du 15 mai; mais ayant demandé à comprendre L. Blanc dans les poursuites, il fut désapprouvé par le ministre, et contraint de donner sa démission le 5 juin. Il avait été élu, le 23 avril 1848, représentant de la Seine-et-Marne à l'Assemblée constituante, le 5° sur 9, par 58,170 voix (81,011 votants, 96,947 inscrits). Vice-président de cette assemblée, il vota souvent avec la gauche, 'pour' le banissement de la famille d'Orléans, 'contre' les poursuites, 'contre' Caussidière, 'contre' l'abolition de la peine de mort, 'pour' l'incompatibilté des fonctions, 'pour' l'amendement Grévy, 'contre' la sanction de la constitution par le peuple, 'pour' l'ensemble de la constitution, 'contre' la proposition Rateau, 'contre' l'interdiction des clubs, 'contre' l'expédition de Rome; il combattit la politique de l'Elysée. Il échoua, dans le même département à l'élection partielle, du 6 juillet 1851, à l'Assemblée législative, en remplacement de M. Aubergé, décédé, avec 638 vois contre 22,979 à l'élu, M. Pepin-Lehalleur, monarchiste, 1448 voix au général Imbert-de-Saint-Amand, 753 à M. Henri de Greffülhe et 395 à M. Aug. Lauchet. Il renonça dès lors à la vie politique. On a de lui : « La liberté de conscience et le statut religieux » (1846).
Domicile
Sa sœur Marie y décède en 1833
Événement
Député de Seine-et-Marne, puis du Var : 05/07/1831 - 25/05/1834 : Var - Extrème gauche 04/11/1837 - 02/02/1839 : Seine-et-Marne - Gauche 02/03/1839 - 12/06/1842 : Seine-et-Marne - Gauche 23/04/1848 - 26/05/1849 : Seine-et-Marne - Gauche
Titre
Il fut investi à la mort de son père des titres de baron héréditaire avec majorat par arrété ministériel de 10 avril 1841.
Objet médiaMaison d'Auguste Mechior Joseph Portalis (1801-1855) à PlombièresMaison d'Auguste Mechior Joseph Portalis (1801-1855) à Plombières
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Dimensions de l’image : 800 × 539 pixels
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Note : Document Edouard Portalis
Objet médiaMaison d'Auguste Mechior Joseph Portalis (1801-1855) à PlombièresMaison d'Auguste Mechior Joseph Portalis (1801-1855) à Plombières
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Note : Document Edouard Portalis
Objet médiaPortalis AugustePortalis Auguste
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Dimensions de l’image : 375 × 508 pixels
Taille du fichier : 28 Ko
Type : Photo
Image principale : oui
Note :
Auguste Portalis, litographie Grevedon (dessinateur), Lemercier (imprimeur) Date : 1848 Paru dans la Galerie des représentrants du peuple; Assemblée Nationale, 1848 H : 30.7, L : 22.1 Musée national du château de Compiègne
Objet médiaMontot-Le-chateau.jpg
Montot-Le-chateau.jpg
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Dimensions de l’image : 1 020 × 670 pixels
Taille du fichier : 493 Ko
Type : Photo