Antoine Fortuné PORTALISÂge : 66 ans1816–1882
- Nom
- Antoine Fortuné PORTALIS
- Prénom(s)
- Antoine Fortuné
- Nom de famille
- PORTALIS
Naissance | 1816 45 34 Note : Les 6 enfants sont en vie lors de son décès en 1882.
L'héritage comprend entre autres la filature de Btâter.
La filature est dite maison 'Portalis frères', au nom de laquelle au moins Nicolas et Fortuné ont passé des actes. |
Naissance d’une sœur | Marie-Thérèse PORTALIS 3 juillet 1818 (Âge 2 ans) Source : AMAE - Acte de naissance |
Décès du père | Jean PORTALIS 16 septembre 1828 (Âge 12 ans) Source : AMAE - Acte de décès |
Décès de la mère | Françoise VITALY 4 avril 1836 (Âge 20 ans) |
Mariage | Marie, Calypso de MORONI — Afficher cette famille 1839 (Âge 23 ans) |
Naissance d’une fille #1 | Honorine, Justine, Adélaide PORTALIS 3 février 1840 (Âge 24 ans) Source : AMAE - Acte de naissance |
Naissance d’une fille #2 | Justine, Joséphine, Zoé PORTALIS 1 juin 1841 (Âge 25 ans) Source : AMAE - Acte de naissance Note : L'état civil du Ministère des Affaires Etrangères contient un acte de décès de Zoé, en date du 18 janvier 1844.
Or lors du décès d'Antoine Fortuné, en 1882, il y a dans les enfants une Zoé.
D'abord religieuse, dermeurant à Rome, elle se marie plus tard et vit à Naples.
Il y a donc eu 2 Zoé? |
Naissance d’une fille #3 | Augusta, Pauline, Emma PORTALIS 14 septembre 1843 (Âge 27 ans) Source : AMAE - Acte de naissance |
Naissance d’une fille #4 | Marie, Adélaide, Hortense PORTALIS 25 janvier 1846 (Âge 30 ans) Source : AMAE - Acte de naissance |
Profession | Négociant, industriel Note partagée : Les frères Portalis associés dans une maison de commerce à Alexandrie, ont fondé la première filature au Liban, vers 1840 (les dates divergent un peu suivant les sources), Note partagée : .../...
En France, la sériculture traverse une période de prospérité sans précédent qui s'encadre exactement entre les années 1830 et 1854. Mais si forte est la demande lyonnaise qu'elle ne trouve pas à se satisfaire sur place. Par surcroît, les ravages causés par la pébrine font, en 1854, brusquement tomber la production des cocons du Midi. Quand celle-ci pourra se relever, grâce à l'invention du grainage cellulaire par Pasteur, les sériculteurs français se seront déjà tournés vers des activités moins aléatoires et le capital lyonnais, en pleine fièvre de spéculation, lancé à la conquête des marchés d'Orient et d'Extrême-Orient, ne comptera plus sur l'offre nationale. Tandis qu'en France la sériculture continuera de décliner, au Liban elle sera en progrès.
C'est vers l'année 1845 que se montent les premières usines de filature du Liban. Filature seulement, Lyon ne se soucie point d'encourager hors de France le moulinage et le tissage. D'ailleurs les métiers à bras du pays suffisent aux besoins de la consommation locale.
Tous ces établissements se placent sur les hauteurs moyennes du Meten et du Chouf, à quelques 800 oun 1000 mètres d'altitude, là où les invitent les conditions géographiques les plus adéquates : arrivées d'eau pures dépourvues de toute matière organique, proximité des réserves de combustible, présence d'une main-d'oeuvre déjà familiarisée avec les travaux de la soie, communications aisées avec Beyrouth et son port.
A Bteter, en 1842, Nicolas Portalis fondait la filature à laquellle sa famille devait maintenir son nom attaché. Nanti de l'investiture des soyeux du Rhône et soutenu par les crédits de la banque lyonnaise Pirjantz et Michaud, il avait amené avec lui une quarantaine de fileuses de la Drôme.
.../...
Maurice Fevret, La sériculture au Liban. Filatures de Btâter Note : Fondée en 1841 (un texte dit 1836) par Antoine Fortuné et ses frères (maison "Portalis frères").
Elles fut revendue en 1923 par leurs descendants. |
Domicile | 1847 (Âge 31 ans) La Villa Rose.1 ( Beyrouth) Note : Cette belle demeure familiale située dans les quartiers ouest de Beyrouth, appelée La Villa Rose, fut construite par Antoine Fortuné, si on en croit la pierre de fondation AF Portalis, 1847.
Cette villa appartient à l’Etat français qui, depuis les années trente, y logeait le premier conseiller de l’ambassade de France au Liban. La France l’avait achetée à la famille Portalis.
Elle est louée par un bail de longue durée par l'ESA, Ecole Supérieure des Affaires, (https://www.esa.edu.lb/fr/lesa/le_campus ) qui la restaure.
Elle fait partie intégrante du campus. |
Décès d’un frère | Etienne, Alexandre, PORTALIS 23 février 1850 (Âge 34 ans) |
Fait | Société Impériale de Zoologie. Note : Fut membre de la Société Impériale zoologique d'acclimatation de Paris, première forme de la "Société nationale de protection de la nature". |
Anectode | Conduite d'un des Portalis 30 juillet 1860 (Âge 44 ans)Courrier de la Drôme et de l'Ardèche Note : Numéro du 30 juillet 1860.
Le journal publie régulièrement des informations sur le marché de la soie, et les soies de Syrie en font partie.
A ce titre, les événements de cette région intéressent. Et les soies Portalis sont connues et même a priori appréciées.
On ne peut pas savoir auquel des frères se rapporte cette anecdote (dont l'ampleur est peut-être un peu exagérée ?). |
Décès | 9 février 1882 (Âge 66 ans) Note : Antoine Fortuné fut enterré au cimetière des latins à Beyrouth. |
Famille avec les parents |
père |
Jean PORTALIS Naissance : vers 1771 27 — , Tiné, , , GRECE Décès : 16 septembre 1828 — , Alexandrie, , , EGYPTE |
mère |
Françoise VITALY Naissance : vers 1782 — , Tiné, , , GRECE Décès : 4 avril 1836 — , Alexandrie, , , EGYPTE |
frère plus âgé |
Etienne, Alexandre, PORTALIS Naissance : 21 août 1807 36 25 — , Tiné, , , GRECE Décès : 23 février 1850 — , Alep, , , LIBAN |
frère | |
frère plus âgé |
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frère | |
lui |
Antoine Fortuné PORTALIS Naissance : 1816 45 34 — , Tiné, , , GRECE Décès : 9 février 1882 — , Btater, , , LIBAN |
3 ans sœur plus jeune |
Marie-Thérèse PORTALIS Naissance : 3 juillet 1818 47 36 — , Alexandrie, , , EGYPTE |
Famille avec Marie, Calypso de MORONI |
lui |
Antoine Fortuné PORTALIS Naissance : 1816 45 34 — , Tiné, , , GRECE Décès : 9 février 1882 — , Btater, , , LIBAN |
épouse | |
Mariage : 1839 — |
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13 mois fille |
Honorine, Justine, Adélaide PORTALIS Naissance : 3 février 1840 24 — , Alexandrie, , , EGYPTE |
16 mois fille |
Justine, Joséphine, Zoé PORTALIS Naissance : 1 juin 1841 25 — , Alexandrie, , , EGYPTE |
2 ans fille |
Augusta, Pauline, Emma PORTALIS Naissance : 14 septembre 1843 27 — , Alexandrie, , , EGYPTE |
2 ans fille |
Marie, Adélaide, Hortense PORTALIS Naissance : 25 janvier 1846 30 — , Alexandrie, , , EGYPTE Décès : 27 juin 1922 — , Loano, , , ITALIE |
fils |
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fille |
Naissance | Les 6 enfants sont en vie lors de son décès en 1882.
L'héritage comprend entre autres la filature de Btâter.
La filature est dite maison 'Portalis frères', au nom de laquelle au moins Nicolas et Fortuné ont passé des actes. |
Profession | Les frères Portalis associés dans une maison de commerce à Alexandrie, ont fondé la première filature au Liban, vers 1840 (les dates divergent un peu suivant les sources), |
Profession | .../...
En France, la sériculture traverse une période de prospérité sans précédent qui s'encadre exactement entre les années 1830 et 1854. Mais si forte est la demande lyonnaise qu'elle ne trouve pas à se satisfaire sur place. Par surcroît, les ravages causés par la pébrine font, en 1854, brusquement tomber la production des cocons du Midi. Quand celle-ci pourra se relever, grâce à l'invention du grainage cellulaire par Pasteur, les sériculteurs français se seront déjà tournés vers des activités moins aléatoires et le capital lyonnais, en pleine fièvre de spéculation, lancé à la conquête des marchés d'Orient et d'Extrême-Orient, ne comptera plus sur l'offre nationale. Tandis qu'en France la sériculture continuera de décliner, au Liban elle sera en progrès.
C'est vers l'année 1845 que se montent les premières usines de filature du Liban. Filature seulement, Lyon ne se soucie point d'encourager hors de France le moulinage et le tissage. D'ailleurs les métiers à bras du pays suffisent aux besoins de la consommation locale.
Tous ces établissements se placent sur les hauteurs moyennes du Meten et du Chouf, à quelques 800 oun 1000 mètres d'altitude, là où les invitent les conditions géographiques les plus adéquates : arrivées d'eau pures dépourvues de toute matière organique, proximité des réserves de combustible, présence d'une main-d'oeuvre déjà familiarisée avec les travaux de la soie, communications aisées avec Beyrouth et son port.
A Bteter, en 1842, Nicolas Portalis fondait la filature à laquellle sa famille devait maintenir son nom attaché. Nanti de l'investiture des soyeux du Rhône et soutenu par les crédits de la banque lyonnaise Pirjantz et Michaud, il avait amené avec lui une quarantaine de fileuses de la Drôme.
.../...
Maurice Fevret, La sériculture au Liban. |
Fait | Fut membre de la Société Impériale zoologique d'acclimatation de Paris, première forme de la "Société nationale de protection de la nature". |
Décès | Antoine Fortuné fut enterré au cimetière des latins à Beyrouth. |
Note | A Beyrouth, il reçu Mère Gillas, première venue des sœurs Lazaristes au Liban. Il lui céda par la suite sa demeure qui va devenir le premier couvent des sœurs Lazaristes au Liban. |
Note partagée | .../...
En France, la sériculture traverse une période de prospérité sans précédent qui s'encadre exactement entre les années 1830 et 1854. Mais si forte est la demande lyonnaise qu'elle ne trouve pas à se satisfaire sur place. Par surcroît, les ravages causés par la pébrine font, en 1854, brusquement tomber la production des cocons du Midi. Quand celle-ci pourra se relever, grâce à l'invention du grainage cellulaire par Pasteur, les sériculteurs français se seront déjà tournés vers des activités moins aléatoires et le capital lyonnais, en pleine fièvre de spéculation, lancé à la conquête des marchés d'Orient et d'Extrême-Orient, ne comptera plus sur l'offre nationale. Tandis qu'en France la sériculture continuera de décliner, au Liban elle sera en progrès.
C'est vers l'année 1845 que se montent les premières usines de filature du Liban. Filature seulement, Lyon ne se soucie point d'encourager hors de France le moulinage et le tissage. D'ailleurs les métiers à bras du pays suffisent aux besoins de la consommation locale.
Tous ces établissements se placent sur les hauteurs moyennes du Meten et du Chouf, à quelques 800 oun 1000 mètres d'altitude, là où les invitent les conditions géographiques les plus adéquates : arrivées d'eau pures dépourvues de toute matière organique, proximité des réserves de combustible, présence d'une main-d'oeuvre déjà familiarisée avec les travaux de la soie, communications aisées avec Beyrouth et son port.
A Bteter, en 1842, Nicolas Portalis fondait la filature à laquellle sa famille devait maintenir son nom attaché. Nanti de l'investiture des soyeux du Rhône et soutenu par les crédits de la banque lyonnaise Pirjantz et Michaud, il avait amené avec lui une quarantaine de fileuses de la Drôme.
.../...
Maurice Fevret, La sériculture au Liban. |
Profession | Filatures de Btâter Format : image/jpeg Dimensions de l’image : 673 × 381 pixels Taille du fichier : 65 Ko Note : Fondée en 1841 (un texte dit 1836) par Antoine Fortuné et ses frères (maison "Portalis frères").
Elles fut revendue en 1923 par leurs descendants. |
Domicile | La Villa Rose.1 ( Beyrouth) Format : image/jpeg Dimensions de l’image : 336 × 448 pixels Taille du fichier : 37 Ko Note : Cette belle demeure familiale située dans les quartiers ouest de Beyrouth, appelée La Villa Rose, fut construite par Antoine Fortuné, si on en croit la pierre de fondation AF Portalis, 1847.
Cette villa appartient à l’Etat français qui, depuis les années trente, y logeait le premier conseiller de l’ambassade de France au Liban. La France l’avait achetée à la famille Portalis.
Elle est louée par un bail de longue durée par l'ESA, Ecole Supérieure des Affaires, (https://www.esa.edu.lb/fr/lesa/le_campus ) qui la restaure.
Elle fait partie intégrante du campus. |
Domicile | La Villa Rose.2 ( Beyrouth) Format : image/jpeg Dimensions de l’image : 448 × 336 pixels Taille du fichier : 48 Ko |
Fait | Bulletin de la société Impériale d'acclimatation (1) Format : image/jpeg Dimensions de l’image : 726 × 1 200 pixels Taille du fichier : 62 Ko |
Fait | Bulletin de la société Impériale d'acclimatation (2) Format : image/jpeg Dimensions de l’image : 723 × 1 200 pixels Taille du fichier : 196 Ko |
Anectode | Courrier de la Drôme et de l'Ardèche Format : image/png Dimensions de l’image : 323 × 557 pixels Taille du fichier : 250 Ko Type : Photo Note : Numéro du 30 juillet 1860.
Le journal publie régulièrement des informations sur le marché de la soie, et les soies de Syrie en font partie.
A ce titre, les événements de cette région intéressent. Et les soies Portalis sont connues et même a priori appréciées.
On ne peut pas savoir auquel des frères se rapporte cette anecdote (dont l'ampleur est peut-être un peu exagérée ?). |
Objet média | Filatures de Btâter Format : image/jpeg Dimensions de l’image : 673 × 381 pixels Taille du fichier : 65 Ko Note : Fondée en 1841 (un texte dit 1836) par Antoine Fortuné et ses frères (maison "Portalis frères").
Elles fut revendue en 1923 par leurs descendants. |
Objet média | Villarose(3).jpg Format : image/jpeg Dimensions de l’image : 329 × 207 pixels Taille du fichier : 19 Ko Type : Photo Note : Pierre de fondation de la Villa Rose de Beyrouth.
On y voit les initiales d'Antoine Fortuné .
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Objet média | La Villa Rose.2 ( Beyrouth) Format : image/jpeg Dimensions de l’image : 448 × 336 pixels Taille du fichier : 48 Ko |
Objet média | La Villa Rose.1 ( Beyrouth) Format : image/jpeg Dimensions de l’image : 336 × 448 pixels Taille du fichier : 37 Ko Note : Cette belle demeure familiale située dans les quartiers ouest de Beyrouth, appelée La Villa Rose, fut construite par Antoine Fortuné, si on en croit la pierre de fondation AF Portalis, 1847.
Cette villa appartient à l’Etat français qui, depuis les années trente, y logeait le premier conseiller de l’ambassade de France au Liban. La France l’avait achetée à la famille Portalis.
Elle est louée par un bail de longue durée par l'ESA, Ecole Supérieure des Affaires, (https://www.esa.edu.lb/fr/lesa/le_campus ) qui la restaure.
Elle fait partie intégrante du campus. |
Objet média | Courrier de la Drôme et de l'Ardèche Format : image/png Dimensions de l’image : 323 × 557 pixels Taille du fichier : 250 Ko Type : Photo Note : Numéro du 30 juillet 1860.
Le journal publie régulièrement des informations sur le marché de la soie, et les soies de Syrie en font partie.
A ce titre, les événements de cette région intéressent. Et les soies Portalis sont connues et même a priori appréciées.
On ne peut pas savoir auquel des frères se rapporte cette anecdote (dont l'ampleur est peut-être un peu exagérée ?). |